. Amérique, datis cétts atfosphère:
-saxonisée et saxonisañte, nous le savons
noûs : sommes. Téstés : ‘ea:
‘tholiqües ‘parce que nous s0mmés restés:
- Français. ‘Après Dieu voilà d'où nous est
-MäMtensnt:
- vent le salüt.'
Abbé GROULX.
VOL. XVII
ER
4
Nouvelles de
L'Association
Journée de l'Association
.La Journée de l'Association de la pa-
roisse St-Joachim d'Edmonton a obtenu
le résultat de deux cent soixante-sept
_piastres et quarante cinq sous ($267.45) ;
la paroisse de Mallaig nous à envoyé
trente-quatre piastres et vingt-cinq
sous ($3425) et celle de Guy,
piastres ($20.00). Nous remercions tous
ces généreux donateurs.
Région de Bonnyville
À
|
|
#3:
L'ancien m
conseription n'était pas nécessairé
Voici les principaux passages du dis-
cours prononcé à la Chambre des!
Communes, le 27 novembre, par M.
C.-G. Power:
Je ne me propose pas de discuter la.
question du nombre des renforts dis- |
pohibles, ni le temps où ces renforts
vront être envoyés, ni la méthode à
suivre pour les prélever.
La stratégie adoptée par le général
jrance,
avec seulement des soldats nouvelle-
ment arrivés, quelque bien entraînés
qu'ils puissent être.
I1 me semble que, dans la circons-
la ligne de conduite logique
et raisonnable consisterait à retirer
temporairement les hommes de Ia li-
vingt seront. requis, ni l'endroit où ils de- gne de feu pour qu'ils s’équipent de
nouveau, se reposent, se rétablissent,
let de refaire les rangs.
D'après tous les rapports, le nombre
Le mercredi, 15 novembre, le R BP. J. Eisenhower, Je généralissime des forces d'hommes requis est comparativement
Fortier, S.J. est allé à Bonnyville pour
le congrès régional des instituteurs des
inspectorats de St-Paul et de Bonny-
ville, qui eut lieu, les 16 et 17 novem-
bre, sous la direction de MM. les Ins-
pecteurs Sylvestre et Racette. Sur cent
quarante instituteurs présents, près de
le moitié étaient de langue française.
|
|
|
Au cours du congrès, les instituteurs |
eurent'le plaisir d'entendre l'Hon. Ans-
ley, Ministre de l'Education, et M. E.
Clarke, professeur de. français au High |
School Eastwood d'Edmonton, pronon-
cer des paroles-bienveillantes à l'égard
du groupe français. L’Hon. Ansley fit
une impression profonde par son ma-
gistral discours sur.la personnalité hu-
maine et son développement par l'édu-
cation. Le RP. Yott, OMI, expliqua
l'organisation de Boys’ Town de St-
Paul.
Au début de l'après-midi du 17, sé-
ance française où le P. Fortier prit la
parole. On y examina plusieurs problè-
mes concernant l'enseignement du ca-
téchisme et du français et Jon vota
deux résolutions qui seront envoyées au
Ministre de l'Education.
\
Le dimanche, 19 novembre, le P. For-
tier assista à une assemblée de l'Exécu-
tif local de l'A.C.FA. de Bonnyville,
constitué de MM. Oscar Nobert, prési-
dent, C.-H. Beaupré, secrétaire, Ph.
Durocher, T.-A. Lambert, Alb. Labrie,
Phil. -Giguère et Raoul Lapointe.
. Le lendemain, M. le Curé J. Lapointe
conduisait le P. Fortier aux écoles rura-
les de Bonnyville pour la distribution
des prix du Concours de Français de
l'A.C.F.A. Mardi et mercredi, le P.
Fortier rendit visite au personnel et aux
élèves de l’école du village de Bonny-
ville. Mercredi soir, M. l'abbé G. Tardif
et M. André Belland le conduisñient
à La Corey. Jeudi, M. le Curé Thibault
et M. Ls, Bureau conduisaient le EP.
Fortier au Lac Froid. Le RP. À. La-
alliées, stratégie proclamée publique- |
ment, consiste à frapper sans arrêt:
ni répit.
On nous dit que, pour mettre à!
‘exécution le plan de guerre d’Eisen-
hower, des renforts doivent être dis- |
ponibles et sous la main afin de com- |
bler dans les vingt-quatre heures, les |
vides survenus dans les bataillons et
les” unités.
Je crois devoir signaler à l’attention ‘
de la Chambre et à celle des milliers
de mères, d’épouses, de fiancées et des
personnes à la charge des militaires
actuellement sur la ligne de feu que,
au lieu de ménager des existences, ce
retour répété au combat pourrait fort
bien entrainer des pertes plus lourdes
parmi des êtres chers. Nul comman-
dant ne se défera de ses hommes expé-
rimentés et n’entreprendra un combat
espérons donner de plus amples détails
plus tard. “
Terres
À Brosseau, M. Jos. Brosseau à ache-
té la terre de Mme Alph. Brosseau. M.
Josaphat Labrecque, de Spirit River, a
acheté une demi-section de M. Martial
Lauzon, de Falher.
Coopération et artisanat
À Ste-Lina a eu lieu l'assemblée gé-
nérale de l’Association Coopérative et
l'élection des nouveaux directeurs. M.
P.-E. Oueilette est le nouveau gérant. |
À Beaumont, on a tenu une assemblée le
afin de former une coopérative pour la
vente des oeufs. À Fort Kent, le cercle,
des fermières est actif. A La Corey, on
a fondé un cercle de couture.
Théâtre français |
La première comédie jouée par le
“Théâtre français” d’Edmonton a ob-
tenu un grand succès. C’est un événe-
ment important dans la vie française |
vallée, O.M.I., Curé, se rendit avec Se notre ville. Espérons que. cette. orga-
aux écoles bilingues de la paroisse pour
la distribution des prix de français.
nisation prospérera: elle répond à un |
grand besoin: faire aimer la langue
Vendredi, le P. Fortier réhdait visite au | française.
personnel et aux élèves de l’école La
Corey. |
Le dimanche, 26 novembre, distribu-
tion des prix de français aux élèves de
l'école La Corey. Puis le P. Fortier ex-
posa la raison d'être et le travail Ge
l'A.C.F.A, et proposa de fonder un cercle
de YAssociation. On accepta et l’on élut
les officiers suivants: Président hono-
raire: M. le Curé'L. Thibäult; prési-
dent: M. Ls. Dumaine; vice-président:
M. Arsène Verrier; secrétaire: M. Ls.
Bureau; conseillers: MM. Alb. Ouellet-
te et Pierre Lauzon. Mardi, M. le curé
Lapointe conduisit le P. Fortier à l'é-
cole de Fort Kent.
Concours de Français
Le samedi soir, 2 décembre, le Comité
du Concours de Français tenait une
assemblée. Le RP. Philibert, OFM.,
fut réélu président, et M. M. Lavallée,
secrétaire. On y étudia le rapport du
concours de 1944 et on précisa l'orga-
nisation du prochain concours.
Radio
Le R.P. P.-E. Breton, O.M.I, prési-
” dent du Comité de la Radio de l’A.CF.
A., a fait une tournée à Bonnyville, St-
Paul, Beaumont, Villeneuve, Vimvy,
Mearns, Lamoureux. A Lamoureux, il
était accompagné du Dr Mousseau,
membre du Comité de la Radio. Par-
tout, l'accueil a été très cordial. Nous
Noms des gagnants
Tirage hebdomadaire en fa-
veur des abonnés dont l’abon-
nement est en règle.
«Gagnants de cette semaine:
Calixto Tremblay,
St-Paul, Alta,
C.-E. Pépin,
Montréal P. Q. 7
: Mme J. Fournier.
Bknd River, Ont.
Jos. Socquet,
Mallaig, Alta.
Chacun de ces gagnants recevra un
album de la Bonne Chanson, com-
prenant trente Chansons.
D
Î
l
Il se fait pas’ mal de bavardage
dans la paroisse par le temps qui court.
Tout le monde se fait aller la langue.
Æ % +
Les poules caquettent;
.Les commères jacasseni;
La chatte miaule,
Et le petit braille.
% +
À Ottawa, nos députés s'efforcent de
gagner leur salaire, en vous retroussant
des discours qui ne sont pas piqués de
vers. Sans compter qu'ils ne rationnent
pas leur marchandise.
Æ % %
. On dirait que cette maladie du bavar-
dage, c’est comme la picotte volante, ou
les fièvres galoppantes: tout le monde
l’attrape.
Jusqu'au Sénateur T. D. et le Pas-
teur Shields qui nous apportent dans
l'Ouest un échantillon de salive à bon
marché. Ces gens-là n'ont pas dû lire
les affiches qui défendent de cracher |
dans les endroits publics.
Il s'en fait donc des cancans dans
le monde. On critique le sermon du cu-
ré: un ‘“picosse” la réputation du voi-
\sin; on passe des remarques sur la mai-
itresse d'école.
X % +
J'ai même entendu raconter qu'il y
en avait qui bavardaient contre le Gof-
feur. Quand je îne cache, on n'est pas
content; auand je me montre, on n'est
päs content, non plus. Allez satisfaire
le public avec cela
LE æ
J'ai pour mon dire que toutes ces lan-
gues qui bavassent, on devrait les met-
tre dans le vinaigre et en faire des ma-
rinades; car c'est de la même famille
jaue les cornichons,
#
‘Le. Gotfeur,
peu élevé, même dans l'infanterie,
iseule arme qui, à ce que l'on dit, |
l'ennemi et à ne lui accorder ni repos, serait menacée d’un manque d'effectifs. |
‘L'abaissement du taux des
pertes,
grâce à des périodes d'inactivité rela-
‘tive ou totale, comblerait le déficit,
si tant est qu'il en existe un, et res-
taurerait l'équilibre
Ni la victoire ultime, ni l'honneur
[natichal n'exigent que des troupes
icanadiennes combattent à toutes les
‘heures de la journée et tous les jours,
ivoire prennent part ä chaque bataille
nécessaire pour amener la victoire @é-
finitive, tout particulièrement lorsque
des milliers d'Européens, qui viennent
d'être libérés de la tyrannie et de
Y'ignoble occupation nazie, brûlent de
se venger de l’oppresseur.
On pourrait craindre qu’une telle
ligne de conduite amoindrirait le pres-
tige et la gloire du Canada. A mon
avis, cette gloire et ce prestige ont
été établis à jamais par les faits dar-
mes de nos combattants dans chacun
des services armés. Je ne puis croire,
à la lumière de toutes les circonstances,
que cette ligne de conduite pourrait
être considérée comme autre chose
qu’un acte de simple bon sens et d’hu-
manité.
On a dit que les pertes éprouvées
par certains de nos alliés sont supé-
rieures aux nôtres.
“Sûrement, le présent conflit est quel-
que chose de plus qu’un concours en-
tre les Nations-Unies pour savoir qui
éprouverait les plus fortes pertes!”
Si l'on adoptait un programme de
récupération méthodique, le système
du volontariat — système qui,
(suite à la page 8)
Signes communistes
à Belgrade
— Eleanor Packard,
Rome.
Une autre sorte de
zombies"
On a parlé béaücoup, depuis quel-
que temps, des “Zombies” qui refu-
sent de s'enrôler pour service outre-
4 mer. Il est une autre sorte de “zom-
bies” qui, eux, refusent de faire
tout service militaire: ce sont les
“objecteurs de conscience”.
En réponse à uñe question du dé-
puté libéral Thomas Ross, de Hamil-
ton-Est, le ministre du Travail, M
Humphrey Mitchell, a appris à ls
Chambre des Communes que l'oc
compte 9,329 objecteurs de conscien-
ce au service militaire dans tout le
Canada. |
Ces objecteurs sé répartissent de la
façon suivante entre les neufs pro-
vinces:
Ile äu Prince-Edouara
Nouvelle-Ecosse
Nouveau-Brunswick …
Québec
On remarque donc que sur 9,329,
il n'y en a que 26 dans Québec; la
balance de 9,303 appartient aux pro-
vinces anglaises.
ance
: Organe de. PAssbciation Canadienne-Frangaise de Alberta
EDMONTON, ALBERTA T MERCREDI 6 DECEMBRE: 1944
inistre de l'Air déclare Lu “
Le communisme, péril le plus grave,
No 3
dit S. Em. le Cardinal Villeneuve
Le Vatican et les colis
de Noël
Vatican. — Sa Sainteté le pape a
demandé des trains pour transporter
des colis de Noël au prisonniers de
guerre, aux internés civils et aux réfu-
giés de guerre, sans distinction de foi,
de race ou de nationalité. Les repré-
sentants du Vatican se chargent de fai-
re parvenir ces colis à destination.
Churchill craint un trop
grand optimisme
Londres, — Le premier ministre Win-
ston Churchill a demandé à ses compa-
triotes de ne pas s’abandonner à l’idée
que la guerre prendra fin bientôt. Il a
ajouté qu'ils est prêt à éliminer le mot
“début” de son récent discours, dans le-
quel il avait déclaré que le conflit avec
Allemagne serait terminé au “début
de l'été de 1945”.
La Convention du Wheat Pool à Calgary:
M. Abel Marion est l'invité d'honneur
par Louis Normandeau
A tous les ans, durant la troisième
semaine de novembre, se tient à Cal-
gary la convention du Wheat Pool de
l'Alberta. -
Après la nomination des divers comi-
tude du rapport des directeurs et du
gérant général Pour la saison 1943-44,
les 436 élévateurs du Wheat Pool ont
reçu Ges fermiers 41,415,661 boïisseaux
de grain, soit une ‘moyenne de 94,990
minots par élévateur. Cette moyenne
|
! port financier montre un bénéfice net
ide $1.351,808. L'an dernier, les délégués |1
lont décidé de distribuer le surplus au
producteur, soit ic le minot et 5 pour
[cent sur les réserves. Avant d’ajourner,
Îles délégués décideront cette semaine
‘la manière dont le surplus de 1943-44 |dans l'Alberta une organisation qui veut | IL: agitation communiste
corres- devra être distribué. Durant l'année, |iàa bonne entente entre les races. Pour,
|mettre aux fermiers de devenir mem-
ibres de notre organisation. Tout fer-
mier désirant devenir membre devra
d’abord acquérir un minimum de $5.00
de réserves d’un autre membre. Pour
participer aux bénéfices financiers, un
A cela je réponds: tés, les délégués se plongent dans l'é- fermier ‘doit être membre.
Le Wheat Pool à enregistré plus de
10,000 membres depuis deux ans, por-
tant le nombre total à 59,698.
Durant la convention, des représen-
tants des Pools du Manitoba .et de la
Saskatchewan ont donné un aperçu de
l'an létait de 82,469 minots l'an dernier. Les |la situation des Pools ‘dans leurs pro-;
opérations de l’année, au point de vue |vinces respectives. En Saskatchewan,
financier, ont été satisfaisantes. Le rap- 1 1,200 élévateurs du Wheat Pool ont
recu 140,000,000 minots de grain. Au
Manitoba, les 225" élévateurs du Pool.
en ont reçu 48,000,000 minots.
Maintenant, pendant que dans tous
les coins du pays, on bave sur Québec,
il est réconfortant de constater qu'ily a;
Impressions du primat de l'Eglise du
Canada, à son retour de voyage
Aucune mission officielle. — Nazisme et commu-
nisme. — Le plus grand
danger. -— Le courage
de nos soldats.
Son Eminence le Cardinal Villeneuve,
à son retour d'Europe, a fait quelques :
déclarations d'importance en marge æe |
son voyage outre-mer. |
Aucune mission officielle
Son Eminence a précisé que son voya- |
ge n'avait “aucun caractère politique |;
et qu’il n’était chargé d'aucun message :
officiel de la part d’aucune person- |
ne, humble ou puissante, à qui que ce
soit de l’autre côté de l'Atlantique.”
“Toutes les rumeurs contraires sont
absolument sans fondement”, a-t-il dit,
pour répondre apparemment à la nou- |
velle qu'il pouvait être porteur de|
messages du premier ministre Churchill
et du président Roosevelt, qui étaient
en conférence à Québec au moment de
son départ.
“Je suis parti d'un fait, à savoir,
que des milliers de nos fidèles su
Canada sont rendus sur les champs
de bataille, et qu'il ne se pourrait que;
l'Eglise ait l'apparence même de tes |
délaisser. Voilà ce qui a motivé en |
Europe mes nombreux déplacements”. | |
“Je voudrais dire aux parents ca-1
tholiques ici, qui pourraient s’inquié- :
ter @e l'effet des conditions de guerre :
sur l'attitude religieuse de leurs fils,
qu'ils n’ont pas raison de particulière- :
ment s'inquiéter,” a affirmé le cardi-
; nal.
pondante de la “British United Press”, 323 assemblées avec vues animées ont jleur convention cette année, le Wheat |
Pool de l'Alberta a décidé d'inviter un; RS
fermier du Québec. Monsieur Abel Ma- | A mesure que les armées alliées libè-
lest arrivée dans un aérodrome italien
là bord d'un avion de transport russe,
après avoir été expulsée de Belgrade
parce qu’elle aurait transmis des dépé- L
ches non approuvées par la censure
yougoslave. Mme Packard a protesté
contre l'ordre d'expulsion. Elle a précisé
que ses dépêches avaient été approuvées
par les censeurs alliés comme ne ren-
(fermant aucune information militaire,
mais que les censeurs yougoslaves ne les
avaient pas approuvées par suite de leur
caractère politique.
“Je crois comprendre que les autori-
tés yougoslaves n’ont pas goûté ma dé-
‘Ipêche dans laquelle je mentionnais que
plusieurs photos de Staline et de Tito
se trouvaiont dons les montres de ma-
gasins de Belgrade, tandis que les pho-
tos au président Roosevelt et du pre-
mier ministre Churchill y brillaient par
ieur absence” a dit la correspondante
de guerre.
Georges Bria, de la Presse associée,
a affirmé lui aussi qu'il a vu des milliers
de partisans s’entraînant aux maneou-
vres dans les rues, décorées de l'étoile
rouge, de la faucille et du marteau, des
lportraits de Tito et de Staline.
été tenues par toute la province avec
une assistance de 33,550 personnes.
Tel que décidé à la dernière conven-
tion, un plan de redistribution a été
approuvé et prendra effet au mois de
mai 1545. Avec une augmentation de la
population dans le nord de la province,
il s'ensuit que le nombre de délégués
sera augmenté dans le nord. D'après
ce plan, le district d’Edmonton élira
deux délégués de plus et le district de la
|Rivière-la-Paix, un de plus.
Depuis une couple d'années, notre
constitution a été amendée afin de per-
|
de haute valeur.
L'Angleterre desire
plus d'enfants
Lonôres. — Le problère de la natalité
décroissante en Grande-Bretagne oc-
cupe en ce moment une plus grande
place et reçoit plus de publicité que le
plan de sécurité sociale du gouverne-
ment.
La campagne, encourageant les fem-
mes à avoir plus d'enfants, s'intensifie,
La Russie voudrait
annihiler la Pologne
Toronto. — La Russie soviétique pro-
jette de suivre la politique étrangère de
ee lè Grand et “d'annihiler la Polo-
gne”. Telle est l'opinion qu’a exprimée
le professeur Oscar Halecki, autrefois
de l’nniversité de Varsovie.
Internement de Shields
Québec. — Le conseil exécutif de la
ville de Québec a approuvé'une résolu-
tion demandant au gouvernement du
Dominion d’interner le pasteur Shields,
pasteur Baptiste de Toronto.
des allocations infantiles sont projetées
et la question de la natalité britanni-
que est soumise à l'étude d'une com-
mission royale. Un observateur estime
que chaque maman anglaise doit avoir
‘au moins quatre enfants, si l'on veut
vraiment relever le taux de la natalité
en Grande-Bretagne.
En guise de solution, le Conservative
Reform Group a présenté un rapport
réclamant du parlement, un acte défi-
nitif, afin de faciliter les conditions
[économiques aux familles désireuses
d'élever un 2e, un 3e ou un 4e enfant.:
Panini les discussions soulevées, un mé- !
decin de Lonâres, le docteur Charles;
Hill, âgé de 40 ans, secrétaire de la Bri-;
tish Medical Association. émit certaines :
|
Jobservations sur la diète à suivre par les:
hommes avant le mariage et sur ies |
. soins à donner aux jeunes mères. Il ter- |
Ottawa. —- Les exportations cana-
diennes, dans les dix premiers mois de
l'année courante, se sont chiffrées à
près de trois’ milliärds de dollars, com-
parativement à- $2,379,000,000 pour la
même période de 1943. L'augmentation
est de $482,000,000, ou de 20.2 pour cent.
mina en disant: “Nous parviendrons à
résoudre le problème de ia natalité,
quand les hommes et les femmes seront
convaincus que de nombreux enfants’
rion, président de l’Union Catholique
des Cultivateurs, fut l’homme choisi, et
passa trois jours à la convention où il
parla aux délégués. De plus, il était
l'hôte d'honneur et l'orateur. principal
au banquet du Wheat Pool. M. Marion
n'a pas eu peur ni honte de dire qu'il
parlait comme un “plain dirt farmer
from Quebec”. Il parla des organisa-
tions rurales de sa province, des socié-
tés coopératives et des caisses populai-
res. Il a apporté de Québec un message
Qu'il me soit permis de mentionner
en passant que dans le cours de l'hiver
nous aurons nos assemblées comme
d'habitude avec vues animées. Nous
parlerons de nos problèmes dans l’Ouest
et en plus, nous vous donnerons un
aperçu de la province de Québec et de
ce que ses fermiers sont en train de
réaliser.
RE Re ee
Les 16,000
Ottawa. — Les 16,000 recrues qui se-
ront envoyées outre-mer représenteront
toutes les parties du Dominion, a an-
noncé dernièrement Je département de
la Défense nationale. On choisira celles
des recrues qui sont le mieux entraînées
pour l'infanterie.
Enrôlement volontaire
Montréal. — 2,928 hommes se sont
enrôtés dans l’armée active au cours des
neuf derniers jours et la moitié de ces
: volontaires sont. des Canadiens fran-
|çais, a déclaré aujourd'hui l'hon. M.
:Laflèche, ministre des Services de guer-
ire.
om mo me
ERnanons du Porn
| | È
| Ottawa. E.-B. Joliffe, chef du
parti CCF. d'Ontario,'a déclaré que la
| politique. de.son parti était de préconi-
|
ment le comte Sforza;
“D'une façon générale, nos soldats
outre-mer sont aussi fidèles, sinon plus,
dans de nombreux cas, à la pratique
de leur religion qu'ils l’étaient au pays.
“On ne peut évidemment sous-esti-
mer les dangers auxquels l’âme des,
: OBSERVATOIRE -
ETINTITE
AUNHHINS
en Europe
rent les pays du joug nazi, les élé-
ments communistes, soutenus par Mos-
cou, cherchent dans ces mêmes pays à
s'emparer du pouvoir. Ils n'hésitent pas,
le cas échéant, à fomenter des troubles
qui peuvent même avoir des conséquen-
ces très graves pour la poursuite de la
guerre. ;
En Belgique. le groupe de l'armée
clandestine a été sommé par le premier
ministre Pierlot de remettre leurs armes
et de se soumetre aux lois du pays. Le
gouvernement a à se débattre en ce
moment contre les groupes rouges qui
voudraient le renverser.
En Italie, les troubles communistes
éclatèrent dès la libération de Rome.
Actuellement ils font une obstruction
systématique et empêchent la forma-
tion de tout gouvernement.
En Grèce, les communistes ont provo-
qué un soulevement pour renverser le
gouvernement Papandreou. L'armée
d'occupation composée d'Américains et
d'Anglais, a dû intervenir par la force
des armes pour maitriser ce commence-
ment d’émeute.
Comme on le voit, la menace commu-
niste est loin d’être disparue. Il faudrait
mentionner encore les difficultés que
la Russie soulève contre la Pologne, ses
mensonges à l'égard de l'Espagne, ses
injures à l’aûresse du Pape, etc.
Notons toutefois que les Alliés com-;
mencent à montrer plus de fermeté. M.
Anthony Eden a répudié catégorique-
l'un des CD —
des partis de gauche en Italie; et de |
son côté, M. Churchill a averti cl
communistes que les Aïlliés ne tolére-
raient aucune intervention de leur part:
en Grèce.
Il est grandement temps que l’on ou-
vre enfin les yeux sur la menace gran-
dissante de la révolution rouge à tra- |
vers le monde. Nous l'avons souvent
souligné, à la lumière des événements: :
le communisme poursuit son’réve de do- |
mination mondiale, Il cherche à profi-
ter de toutes les occasions pour sn
|
trer et s'implanter partout. Il n'attend
que l'heure propice pour jeter bas le:
masque. Ne soyons pas assez stupides |
dans une famille procurent une grande |ser un amendement à VActe de l'Amé- [pour nous -endormir dans une fausse
satisfaction et une vie plus riche et
plus normale.”
rique Britannique du Nord afin .de per-
‘mettre l'élimination du sénat.
sécurité.
P.-E. B.
jeunes gens et des jeunes filles est
| exposée dans les services armés.
“D'une part, je suis porté à croire
que la grande majorité de nos jeunes
gens des forces armées maintenant
outre-mer se sont enrôlés pour servir
un généreux idéal* ou bien, ayant été
même, depuis lors, de constater les
effets pernicieux de la doctrine nazie,
ils se rendent pleinement compte du
fait qu'ils combattent les forces du mal
et sont prêts au sacrifice suprême pour
défendre les droits humains et la li-
tberté humaine.”
Nazisme et communisme
“Que faut-il penser de la justice de
la guerre, du côté des Alliés? ‘Est-il
permis d’y coopérer, d'y sacrifier sa
vie?” s’est demandé le cardinal.
“Je sais bien que toutes sortes d'in-
térêts y sont en jeu, plus nobles ou
plus honteux les uns que les autres.
Une chose demeure: “Eminence”, me
confiait l’éminentissime cardinal Van
Roey, archevêque de Malines en Bel-
gique, “moi qui connais bien les nazis,
| j'ai été persuadé dès le début que si
l'Allemagne avait pu gagner cette guer-
re, c'en eut été à peu près fait du
‘catholicisme en Europe. Voilà pourquoi
.je n'ai point voulu jamais transiger
avec eux, et que j'ai eu le ferme espoir
que le Seigneur n’abandonnerait point
Son Eglise à la merci de ses ennemis.”
“Est-il donc défendu, d'admirer ceux
qui ont voulu. ou du moins accepté
d'exposer leur vie .pour protéger le
jroyauime de Dieu? Et même protéger
ieur patrie car, entre les nations, dé-
sormais l'éloignement ne compte plus
ère. :
Le plus grand danger
“Sans doute, après la victoire tout
péril ne sera point disparu. Le com-
envahissante. Il y aura peut-être en-
core des persécutions et des martyrs.”
Son Eminence a dit que La propagande
insidieuse du communisme pénètre
chez tous les peuples et dans les mi-
lieux importants, au point qu’il prend
la proportion d’une menace irrédncti-
ble pour Ia religion et la civilisation
. chrétienne”.
Il mentionna que le communisme
est l'un des nouveaux démons qui
menacent le monde, et dont les autres
seraient: la guerre, qui sera suivie
peut-être par une paix éphémère: la
famine, qui sévit pour les gens des
pays libérés comme pour ceux sous les
armes: les luttes intestines et les ré-
volutions, qui remplacent ou font suite
à la guerre; le sort de la Pologne.
“Cultivons parmi nous l'esprit des hé-
ros et que nos fils, purifiant leurs in-
tentions, apprennent à mourir pour la
justice et pour leur foi.
Aïdons nos combattants
“Nos fils sont là-bas à la guerre.
Ce r'est point seulement avec des
armes qu'ils remporteront une victoire,
c'est avec leur coeur. Donnons-leur du
coeur. Pour cela, aimons-les, encoura-
geons-les, soutenons-les. Ne les ou-
blions pas, ne les délaissons pas, écri-
vons-leur, donnons-leur de ces marques
d'affection, de ces petits riens qui
nourrissent les fidèles attachements.
Surtout ne les décourageons pas. Ne
tuons point leur enthusiasme. Au con-
traire, relevons-les dans leurs abatte-
ments, ne les blâmons point amère-
ment, ne leur arrachons point la cou-
{suite à la page 8)
‘Au Cap BL Blomidon’
Nous commencerons probablement
la semaine prochaine la publication
du beau roman canadien “Au Cap
Blomidon”. Ce roman dû à la plume
de M. le chanoine L. Groulx, (pseu-
donyme Alonié de Lestres). ne man-
quera pas de plaire à nos lecteurs. Il
paraîtra dans nos bages sous la for-
me de roman illustré, du genre de |.
ceux que nous avons déjà publié.
Nous remercçions les RR.PP. Oblats -
de St-Sauveur, propriétaires des
droits d'auteurs, qui nous ont. per-
mis la reproduction de cette oeuvre.
PAGE 2
La Survivance
daire pubité tous les mercredis à 10010-109e rue,
Hop Edmonton, Alberta
fondé le 16 novembre 1928
n
: indépendant en politique et entiérement COon-
PRE ue à Ta cause religieuse et nationale.
P.-E. Breton, O.M.I, Rédacteur en chef
PRIX DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest #2.00
par DE RS Unis et Québec, $2.50 par an; Europe
#00 par an.
ne Officiel de ‘L'Association Canadienne-Françalse
Sélé de l'Alberta”
TE
MERCREDI, LE 6 DECEMBRE, 1944
Pour faire suite à la Journée
des Parents
La Survivancse a publié de larges comptes
rendus de la Journée des Parents qui s’est
tenue au Juniorat Saint-Jean durant le mois
de novembre. Des copies en ont été envoyées
à tous les parents des élèves qui fréquentent
cette institution d'enseignement secondaire.
pour leur permettre de revivre chez eux les
sujets débattus au cours des séances, les con-
clusions auxquelles iis se sont arrêtés. et d'y
réfléchir plus longuement. Les initiateurs de
la Journée voulaient par là lui assurer un
lendemain. C'est pour leur aider, si faible-
ment que ce soit, que nous écrivons aujour-
d’hui quelques réflexions sur l'éducation fa-
miliale. ,
De fait, le problème concerne tous les pa-
rents. Aucun de ceux qui ont quelque cons-
cience de leurs responsabilités, n'y peut rester
indifférent.
+ * *
On a longuement parlé, on en parle en-
core beaucoup dans les plans destinés à l’a-
près-guerre, du rôle de l'école dans la for-
mation du futur citoyen. Personne ne pense
à déprécier ce rôle qui est très grand. Au
contraire, quelques-uns semblent y attacher,
en paroles du moins, une si grande importan-
ce qu'on pourrait se croire en pays nazi où
des chefs sans âme ont fait fi de la mission
éducatrice des parents et tenté de la suppri-
mer totalement.
Mais ce qu'il ne faudrait pas oublier, c’est
que l'éducation qui se donne à l’école n’est pas
première; elle n’est pas, non plus, aussi pro-
fonde, surtout dans l’ordre moral. que la
formation reçue dans la famille; son influen-
ce ne s'étend pas aussi loin dans la vie.
C'est toujours la famille qu'il faut consi-
dérer d’abord chaque fois qu'il est question
ce l'avenir des jeunes, de leur état de santé
physique et morale, de leur rôle futur dans la
société. Et c’est à lui donner plus de force et
de sécurité, au point de vue économique,
culturel et religieux, que les initiatives publi-
ques et privées devraient en premier lieu
s'exercer. Voilà pourquoi la Préparation au
Mariage, par exemple, organisée par les Jo-
cistes et dont nous avons déjà parlé ici, nous
apparait comme une institution essentielle;
et le travail des mères dans les usines, comme
un désastre.
+ * *
1] faut avoir été mêlé aux jeunes de douze
à vingt ans, avoir causé intimement avec eux
et partagé leur vie, pour mieux comprendre
que l'éducation familiale ne se remplace par
aucune autre.
Rien n'est aussi encourageant et agréable
pour l’éducateur de profession que le senti-
ment de continuer l'oeuvre commencée dans
la famille. Les habitudes de piété, d’honnéte-
té, de travail, de politesse que l'enfant y a peu
à peu contractés, il n’a qu’à les soutenir, à les
développer, à leur donner de nouveaux em-
plois, avec l'assurance que les fruits de son
labeur ne seront pas demain emportés par
le vent. Certes, l'enfant le mieux élevé sen-
tira dans sa jeunesse le souffle de la dissipa-
tion et de la folie; il lui arrivera même d'en
donner parfois des preuves assez évidentes.
Mais l’éducateur averti sait bien alors qu’il
n'a pas à craindre outre mesure. Les bases
sont solides, les murs sont bons.
Rien, au contraire, n’est aussi difficile
que de corriger les mauvaises habitudes d'un
enfant que les parents ont laissé grandir au
gré de ses caprices, de ses fantaisies. L'édu-
cateur ne peut alors rien édifier de bon sans
être obligé en même temps de supprimer et de
détruire. Il a l'impression, parfois la convic-
tion que ses efforts tournent à vide. La ma-
tière vivante sur laquelle il travaille, semble
à tout moment vouloir lui échapper. Il lui
paraît qu'il bâtit sur un terrain mouvant et
que demain, peut-être, la portion de l’oeuvre
déjà accomplie aura croulé. Il voudrait, pour
ainsi dire, voir le jeune élève refaire pour son
compte le rêve de Nicodème: renaître à la
vie, tout recommencer. Et quand les parents
viennent au secours des mauvaises habitudes
de leurs enfants, l’éducateur chrétien s’aban-
donnerait au désespoir s’il ne croyait en la :
puissance du sacrifice et de la prière.
Les parents ne seront donc jamais assez
convaincus que l'avenir de leurs enfants est
entre leurs mains. Même quand ils les ont
confiés à des éducateurs de leur choix, leur
devoir continue. Ils ne peuvent s’en croire
exemptés, car ce devoir est lié à leur propre
chair et à leur âme.
Les mères surtout peuvent remplir dans
le domaine de l’éducation une mission magni-
fique. Il n’en est pas de plus grande ni de
plus méritoire. Elle dépasse, par ses effets
les cadres de la famille, elle s’étend à l'ordre
social tout entier. On ne le redira jamais
assez: tant vaut la famille, tant vaut le pays.
Ajoutons que, pour une mère chrétienne, son
oeuvre d’éducatrice ne s'arrête pas aux cho-
ses du temps; elle à des prolongements infinis
dans l’au-delà. . -S. P.
LE
Pour un peuple, changer de langue, c’est
presque changer d'âme.
Gaston Paris.
,
La Russie et l'Espagne
LE DROIT. — Encouragés par les organes
de propagande de la Russie soviétique, les ré-
publicains espagnols chercheront-ils à fo-
menter une nouvelle guerre civile dans leur
pays?
L'Espagne a échappé aux deux grandes
guerres qui, en moins d’un quart de siècle, ont
ravagé l'Europe, mais elle n’en a pas moins
subi les douloureux contre-coups. Et le ler
septembre 1939, au début du conflit actuel,
elle venait à peine de retrouver le calme et la
paix, après trois ans de la plus terrible et de
la plus cruelle ‘guerre civile. Si elle a réussi
à conserver sa neutralité, les circonstances
n’ont pas permis au gouvernement natioralis-
te de relever toutes les ruines et de retrouver
l'ancienne prospérité. Au cours des huit der-
nières années, l'Espagne a beaucoup souffert.
Ce pays a toujours été regardé par les
communistes comme un champ d'expérience
propice aux bouleversements révolutionnai-
res, .et c'est un fait admis que les forces ré-
.publicaines espagnoles, parmi lesquelles se
trouvaient de nombreux communistes et a-
narchistes, ont préparé les voies aux luttes
intestines qui devaient déchirer l'Espagne.
Lorsque la guerre civile éclata, les forces
révolutionnaires se préparaient depuis 1ong-
temps à instaurer dans toute l'Espagne un
régime de terreur qu’elles avaient déjà mis à :
l'épreuve au cours des conflits industriels qui
éclatèrent en Catalogne et dans les Asturies.
Pendant tout le temps de sa durée, Moscou
ne cessa de fournir aux révolutionnaires ar-
gent et munitions.
La victoire du général Franco fut une
défaite pour la Russie soviétique et pour le
communisme. À la faveur des événements
actuels, veulent-ils prendre leur revanche?
Leurs intentions sont claires, puisque de Mos-
cou partent des appels de révolte. La Russie
soviétique croit qu’elle pourrait aujourd’hui,
avec quelque chance de succès, appuyer un
: soulèvement de tous les éléments qui for-
maient en 1936 le Front populaire et renver-
ser les forces nationalistes du général Franco.
Cette ingérence dans les affaires inté-
rieures de l'Espagne donne raison à ceux qui
croient que la Russie soviétique à une ma-
nière toute particulière de comprendre ce que
doit être une Europe pacifique et bien régen-
tée, et qu'elle veut profiter de ses victoires ac-
tuelles pour imposer aux autres nations euro-
péennes son idéologie communiste et son Sys-
tème de gouvernement. °
Ch. G.
Unité nationale
LA TERRE DE CHEZ NOUS.—Quand il est
question d'unité nationale, on épreuve du
malaise dans les milieux anglo-canadiens.
En comptant les battements de leur coeur,
certains de nos braves concitoyens de langue
anglaise s’aperçoivent qu'ils ne nous aiment
pas. Et immédiatement cela les porte à sug-
gérer des réformes qui feraient de nous de
parfaits Canadiens, des Canadiens que l’Em-
pire ne réprouverait pas. Cela part d’un
bon naturel, mais ne se font-ils pas d’inuti-
les soucis? Au fond, ce qu’on nous reproche
le plus, c’est d’être nous-mêmes, c’est-à-dire
des Canadiens français catholiques.
On suggère un tas de moyens de rétablir
l'unité nationale idyilique. Il n’y en a qu’un
bon pour les Anglo-Canadiens: c’est de nous
accepter comme nous sommes. Nous leur
laissons, pour notre part, l’habit et les habi-
tudes qui leur plaisent. Nous n’exigeons pas
qu'ils séjournent dans un moule de notre
choix. Nous les prenons comme ils sont avec
leurs qualités. . . Qu'ils nous acceptent com-
me nous sommes avec nos défauts. ..
D. B.
,_ Fausse conception
LE DEVOIR. — Le débat qui vient de s’en-
gager à Ottawa ramène sur les lèvres, et même
sous la plume, de beaucoup de gens une for-
mule trop ancienne, et trop populaire.
On met en opposition la province de Qué-
bec et, les autres provinces. Une contre huit!
et pour certains c’est un fait qui devrait dis-
poser de toutes les oppositions, de toutes les
divergences d'opinions.
Une contre huit! et l'infime minorité
n'aurait plus qu’à s'incliner devant la formi-
dable majorité.
Il est peut-être à propos, pour l'avenir
- plus encore que pour le présent, de piquer,
dans ce ballon que l’on voudrait d’allure si
Di NS une modeste pointe d’épin-
gle.
D'abord, il n’est pas vrai — tout le monde
le sait — que la province de Québec soit un
bloc homogène, où tout le monde sent et pense
de la même façon. Nous avons chez nous une
minorité relativement considérable dont les
réactions naturelles sont fort loin de celles
de la majorité française.
I n’est pas plus vrai que les huit autres
provinces constituent un deuxième bloc ho-
mogène. Partout, il ÿ a de fortes minorités
de langue non anglaise et, parmi les gens de
langue anglaise même, tous sont loin de pen-
ser et de sentir pareïillement. Il y a d’inévi-
tables différences de pensée et de sentiment
entre l'Anglais qui vient d’arriver de l’autre
côté des mers et celui dont la famille est
au pays depuis cent ou cent cinquante ans.
Et l’on n'imagine point que les réactions de
tous les gens d’origine irlandaise soient iden-
tiques à celles de leurs voisins qui viennent
de Birmingham ou de Londres. .
Puis, il y à les centaines et les centaines
de mille citoyens canadiens qui sont originai-
res, directement ou indirectement, de PEurope
centrale. Pense-t-on que ceux-là puissent
entretenir exactement les mêmes sentiments
que les Anglais à peine débarqués au pays,
dont le coeur et l'esprit sont encore à Lon-
dres? |
Non! et bien que les circonstances ne
fussent point très favorables, d’intéressants
indices l'ont déjà rappelé aux observateurs.
‘ Omer HEROUX.
La Survivance
Les protestations du major MacLellan
mn Re
Le major David MacLellan, rédacteur
au “Halifax Chronicle”, de passage à
| Montréal, a donné vendredi, une confé-
| rence devant les membres de l’Institut
canadien de la plomberie et du chauffa-
ge, à l'occasion de leur congrès dans
la métropole, Le major MacLellan en a
profité pour donner une cinglante le-
|con d'unité canadienne à tous ses com-
patriotes de langue anglaise et pour
protester contre les injustices dont sont
victimes les Canadiens français. Voici
le texte de sz conférence, d’après La tra-
daction de “La Presse”.
Comme Canadien dans les veines du-
quel coule autant de sang britannique
que dans celles du plus violent pa-
triotard du pays, je suis frappé de cons-
tater que les Canadiens de langue an-
glaise ont à se voiler la face de honte
devant la stupide, malicieuse et sale
campagne — sale n'est pas trop dire
l__ menée contre la province natale du
Le. Criquet. L'attitude du Québec à
l'endroit de la conscription n’est un se-
cret pour personne depuis nombre d’an-
\nées. Toutefois, ignorant complètement
le fait que près des deux tiers des trou-
|pes de la défense intérieure provien-
. ]nent des autres provinces, certains Ca-
nadiens ont eu la méchanceté d'abreu-
ver d'injure, de toutes les injures, le
courageux et bienveillant peuple de
Québec.
Les critiques, qui quelquefois aiment
leur histoire, oublient que Québec a été
la l'origine conquis militairement par
Nous, et que Québec constitue aujour-
‘d'hui une minorité aussi distincte que
les Tchèques de la vieille Autriche.
|Pas de conscription dans l’Ulster, l’A-
| frique du Sud, Malte et l'Australie
Les Québecois qui regardent au de-
hors ne voient pas de conscription pour
service outre-mer dans l'Ulster ou en
Afrique du Sud, à Malte ou en Austra-
lie. Lis savent qu’il y a des camps bien
remplis d’objecteurs de conscience dans
le Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
jans, à travers six guerres et trois ré-
jbellions, est-il surprenant que le peuple
ide Québec se demnade pourquoi ses fils
l'après-guerre, si l'on veut éviter que
Se répète chez-nous une crise sem-
lblable à celle dont nous avons été té-
, moins de 1929 à 1939, il est évident:
[que le meilleur moyen d'y arriver sera
de développer de nouvelles richesses
atireles à la fin de créer des possi-
Ibilités d'emploi et d'établissement à
|tous ceux qui en auront besoin, de per-
imettre à chacune des unités sociales
de se développer normalement, dans
des conditions normales.
Il ne devrait point s'agir, comme
d’aucuns sont portés à le croire, de
déclancher un mouvement de coloni-
|sation temporaire destiné à corriger
une situation anormale née des dé-
Pas de la guerre. Ce serait
là la répétition d’une erreur trop sou-
vent commise dans le passé. Il faut
viser au lancement d’un mouvement
de colonisation assuré de permanence
et fixé au rythme des besoins d’éta-
blissement normaux de notre popula-
tion. Ces besoins, on les estime en
certains milieux à 5,000 établissements
|par année. C’est donc à l'établissement
de 5,600 familles par année qu'il nous
faudrait régulièrement pourvoir si nous
voulons une fois pour toute enrayer
l'exode rural en maintenant à la cam-
pagne les meilleurs éléments de Ja
nation. L'on préviendra du même coup
lle chômage des villes en empêchant
d'y affluer régulièrement le surplus de
nos populations rurales. .
Il nous faudrait aussi se faire une
conception plus juste de la colonisa-
tion, y voir, du point de vue matériel
non seulement l'utilisation de la res-
source-terre mais de toutes les autres
[ressources naturelles capables de se
prêter à l'établissement individuel des
familles. Pour ce qui est des familles
jelles-mêmes, surtout en ce qui à trait
jaux établissements agricoles, il con-
viendrait de voir à en faire un choix
beaucoup lpus judicieux, à ne diriger
vers les pays neufs que les plus aptes
à réussir, les familles complètes qui
n'ont jamais quitté la campagne et
qui partiraient avec tout leur avoir en
nature et en argent. Celles-là seraient
devraient marcher à la guerre en avant
des fils de Malté et de l’'Uister? Mino-
rité qui parle une autre langue et qui
adhère à une autre religion, minorité
dont les principes n'ont jamais été mis
en doute, ie dossier de coopération des
Québecois avant et durant cette guerre
est splendide à la lumière de notre
histoire. Ils ont plus à se plaindre de
nous, messieurs, que nous à nous plain-
dre d'eux. Je dois avouer que.je tire
un plus grand orgueil à être un compa-
triote des gens du Québec qu'à partager
la citoyenneté des éditeurs du “Toronto
Telegram”, dont le sport favori depuis
des arnées a été de harceler constam-
ment la plus sympathique et la plus
loyale minorité du monde moderne.
C'est à nous de prendre des leçons
Comment se fait-il que j'aie entendu
l'autre jour un citoyen considéré comme
intelligent dire que “Québec devait re-
cevoir une leçon”?
“N'est-ce pas plutôt à nous de com-
mencer à prendre quelques leçons?
Certainement, nous pourrions user de
meilleures manières au Canada. Le dos-
sier des relations entre Canadiens de
langue anglaise et Canadiens de langue
française a été souillé à maintes repri-
ses de piqûres d’épingle, de remarques
sans ménagement et d'insultes cinglan-
tes lancées à la face du Québec. De-tou-
te façon, Québec a tout à fait droit d'é-
prouver âu ressentiment. Chose éton-
nante, il ne s'est pas permis de donner
plus de preuve manifeste de son res-
sentiment.
Largeur d'esprit acquise outre-mer
Si nous n’apprenons pas bientôt à
nous voir nous-mêmes comme les au-
tres nous voient, si nous n'apprenons
pas bientôt à hésiter avant de juger les
autres selon nos propres normes dis-
cutables, nous n'arriverons jamais à é-
tablir un parallèle entre l'unité obtenue
en quelques brèves années par les Ca-
nadiens outre-mer et les Canadiens du
Canada. La différence entre les Cana-
Franc du coliier avec nous depuis 181 diens d'ici et ceux d’outre-mer parait :
reposer largement dans des degrés dif-
férents de bonnes manières, de bonne
et franche camaraderie. Et le point
Colonisation et régionalisme
Si l'on veut prévenir le chômage à par avance assurées du succès de leur ‘yjation a commencé maintenant à dé-
établissement.
| I importerait aussi de faire davan-
tage pour retenir dans nos diverses
régions les familles déjà établies, celles
aussi que l’on y établirait. A cette fin,
il faudrait voir à effectuer la trans-
formation de ressources naturelles dans
‘la région par la création de petites et de
possible. Et les plans de colonisation
mis de l'avant devraient normalement
varier suivant les régions où ils seront
|appliqués.
drait en venir au régionalisme bien
d'assurer à chacune de nos régions la
Pleine utilisation de toutes les res-
sources naturelles qui s'y trouvent. !
Ainsi, l’on pourra créer non seulement
des possibilités d'établissement mais
aussi d’avantageuses perspectives d’em-
ploi spécialisés pour îes générations
futures.
C.-E. Couture,
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compris et bien adapté dans le but!
; MERCREDI 6 DECEMBRE 1944
or
que la polémique qui agite aujourd'hui
le Canada, c’est la nation canadienne.
Un étre importe plus que-le travail, Je
capital, ou Yappétit de pouvoir d'en
: | parti politique, c'est encore la natlom
intéressant à noter est que ce ne sont | canadienne.
pas les Canadiens de langue française | L'unité ne se fortifie pas par coups
qui ont changé depuis qu'ils sont outre- | LL souhaitons sincèrement forti-
mer, mais les Canadiens de langue an- tier et maintenir l'unité, nous derons
glaise. La tolérance a quelque ue De comprendre que nous ne POUVONS pas
racine dans l'armée canadienne ouire- toujours y aller à toute vapeur, en tous
mer. La tolérance fait et a tristement sens, non plus que l'Afrique du Su d, cer
FAIR OÉAUEREE nous n'avons pas tous une origine com-
Il faut une longue patience |mune, comme les Japonais, et nous n’a
| Ce qu'il faut surtout au Canads, c'est | 15 pas tous reçu les enseignemente
la perspective historique, et comme C0- |}, même maître, comme les Américains.
rollaire, la conscience que les mariages | jus ne pouvons donc juger notre ra-
mixtes et les divorces des nations du, par les gestes d’autres, ni nous Be
monde entier ont exigé et exigeront | uvons juger des autres par nos gestes.
pour des siècles à venir la patience d'un otre histoire est nôtre, et si nous
million de saints hommes Job. Les Ir- | unquons de conscience nationale chez
landes du nord et du sud, les Etats-|,,çys nous n’en manquons pas à Yé-
{Unis du nord et du sud, les Campbell et\{-ncer, La nationalité canadienne est
Îles Macdonalà d'Ecosse, les Boers, eb|,ujou:d’hui plus fermement établie gse
les Anglais d'Afrique du Sud, les Polo- | celle d'aucuns membres du Common-
nais et les Russes, Québec et les autres wesjtn sauf la Grande-Bretagne; nom
‘provinces du Canada, tous seront 10n8- | ommes la quatrième puissance navaëe,
itemps occupés à tenter des solutions |}; inquième puissance aérienne de
‘amicales de leurs diverses difficultés, monde; proportionnellement à notre
‘toutes héritées de nos combattifs an-|,Gpulation, notre production d'armes
_cêtres. Non seulement la crotrainte ne|Gepuis le début de la guerre, comme
.sera d'aucun secours mäis elle rendra lvous le savez, Messieurs, est phénomé-
‘de plus en plus difficile l'amitié et 18 \nale
bienveillance durables. Ce n'est qu’en
{nous rappelant sans cesse les leçons de
notre üistoire que nous pouvons essayer
de concilier les différences si sensibles
qui se nourrissent des conflits de race
et de religion, des traditionnels préju-
gés.
Le libre-arbitre, principe démocratique
Que nous appliquons aujourd’hui le
gros bon sens, Ou que nous remontions
aux principes du christianisme, évitons
par tous les moyens possibles les consé-
quences désastreuses de la contrainte.
Toute notre philosophie démocratique
de la vie se fonde sur le principe du li-
bre-arbitre. Défier cette philosophie
sans nécessité au Canada signifie que
l'on lègue à la postérité, sans plus de
| nécessité, des difficultés encore plus
grandes que celles que nous affrontons.
(suite à la page 3)
pour AfELLEUR SOMMEIL
MEILLEURE DIGESTION
MEILLEURE SANTE...
. L'armée constituée des restes de
l'aviation et de la marine
Le volontariat canadien a fonctionné
‘toute la guerre, et peut fonctionner en-
core, pourvu qu'on le permette vrai-
ment. Malheureusement le Canada, jus-
; qu'à ces derniers temps, insistant sur-
tout sur le recrutement de l'aviation, | à
lavec le résultat forcé que l'armée et
To
‘choisir parmi les restes. Pourtant ra-[ Entrepreneurs de pompes
funèbres et embaumeurs
10007-109e rue
i ne ; : :
‘mobiliser, à licencier des volontaires
engagés depuis peu, qui pourraient faire
des fantassins de première classe.
À rer. 22222
! D'une part, notre état-major d’avia- |! maisons commissions. Portons vah-
ses, caisses. Livrons paquets, mes-
tion a assez confiance à la fin prochai- gr |
ne des hostilités en Europe pou -,[ sages. Garçons et autos à votre ser” j
RE-DOUP SO ee T-M. CHAMPION |
Î
d
|
mencer à démobiliser. D'autre part, une :
ipartie de l'état-major de notre armée | * CHAMPION’S
PARCEL DÉKLIVERY
irefuse d'envisager la fin prochaine des | ;
hostilités, insiste sur l'exécution des en- | 10121-10le rue — Téls 22246-22058 !
|gagements au prix de la justice et de la |
démocratie, afin de donner cours AUX ons É
[| Dr A CLERMONT |
Rés. 82113
lémotions trop longtemps contenues de |”
iceux qui n'ont de limite que le ciel tout |
‘en étant affligés dune éternelle myopie. :
Ce qui importe
Un être importe davantage que les: LE
Provinces Maritimes, Québec, Ontario, |
ou les provinces de l'ouest, c'est la na- |
tion canadienne. Un être importe plus |
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À
MERCREDI 6 DECEMBRE 1944
Une autre lettre de
M l'abbé ! Maheux
Sameci dernier, le directeur \de DE
Survivance recevait de M. l'abbé Arthur
Maheux la lettre suivante qu'il s'est
empressé de nous remettre.
Québec, le 28 nov.
Révérend Père Directeur
<e La Survivance,
Edmonton, Alberta.
Révérend Père,
Vous avez bien voulu m'adresse un
exemplaire du numéro du 15 novem-
bre, où vous reproduisez ma lettre du
6 novembre. Je vous remercie de cette
bienveillance. ‘
L'article de votre journal est signé
d'initiales, S-P. eJ n'aime pas ce genre.
Je signe mes lettres et mes articles et
mes conférences et mes livres; j'en
prends ouvertement la responsabilité.
Les commentaires de S. P. tombent
complètement à côté des faits. IL aurait
mieux fait de se renseigner avant d’é-
crère.
Trois jours après la parution de la
nouvelle dans les journaux M. B.-0.
Filteau, qui était à Toronto, à écrit à
deux journaux pour protester et pour
1944.
rectifier. Les deux journaux en question | Mailot.
ont refusé de publier la lettre de M;
Filteau, ce qui n'est pas un bon indice.
M. Philips a adressé au Globe and Mail
de Toronto, dont le compte rendu était
pourtant mieux fait, une rectification.
Le Globe and Mail à aussitôt pubilé un
article de rédaction pour rétablir les
faits.
J'ai ensuite écrit moi-même au De-
voir, le 8 novembre, pour rectifier son
compte rendu, et cette fois Le Devoir
a publié ma lettre, le 10 novembre, ce
qui n'aurait pas dû échapper à l'atten-
tion de S. P., à moins que Le Devoir ne
soit arrivé trop tard à cause de la dis-
tance.
‘Je maintiens mon assertion: ‘les jour-
naux ont été trompés par une agence
de presse, il n’y avait qu’une chose à
faire, le reconnaître et le dire. Ceux qui
Y'ont fait sont honnêtes.
Cette lettre, je l'espère, paraîtra aussi
dans votre journal et l'incident sera
|
La Survivance
PAGE 3
e
La St-Maxime à CALENDRIER PRES VALEUR DES COUPONS
Morinville DES COUPONS DE RATIONNEMENT DEC : MBRE sien E ue
DU CONSOMMATEUR Lee SUCRE POUR
l'occasion de la fête de l'Imma-
culée-Conception, les, élèveé du Cou-
vent et de l'Ecole de Morinville,. sont
heureux d'inviter leurs parents et amis,
à venir présenter leurs hommages à
Mgr Pilon.
Une séance récréative sera donnée
à la selle paroissiale en son honneur,
à 8 heures du soir.,
Venez nombreux” fêter notre bon
pasteur et encourager les jeunes ac-
teurs.
Bienvenue à tous!
TANGENT |
Mariage Maillot-Jones
Samedi, le 2 décembre, M. Amédée
Maillot, de cette paroisse, convolait en
juste noce, à Falher, où demeurait sa
future. Mile Alberta Jones. C'est avec
une joie visible et profondément sincè-
re que notre population félicitait les
nouveaux conjoints. Nous leur souhai-
tons tout le bonheur accordé à ceux qui |
reçoivent ainsi ce grand sacrement. M.!
Isidore Langlois servait de témoin à M.
Coupons de sucre 14-45
(suite de la page 2)
La démocratie laisse subsister les
ca minorités
Va et vient Mon opinion personnelle est à l’oppo-
M. et Mme Philippe Dumas nous ont |sé de celle des troupes de défense terri-
quittés pour quelques semaines. Ils pas- |toriale mais je suis bien convaincu que;
seront une partie de l'hiver dans les si nous vivons dans une démocratie de
chantiers de High Prairie. style canadien et de tradition britanni-
k % k que. tout Canadien. a droit d’être ob-
Mme Cyrille Thibault passe quelques | jecteur de conscience, quoi que les au-
jours à l'hôpital de Spirit River. tres puissent en penser. Une des princi-
Æ % pales raisons d’être des démocraties est
M. et Mme Henri Beaudoin. ainsi que |la protection des minorités.
Mme Antonio Fortin, sont partis en! Voici le temps où la démocratie cana-
voyage pour Vancouver, B.C, où de-|dienne est mise à l'épreuve. La con-
meure la mère des deux dames. trainte et le jingoïsme sont également
Æ % + éloignés du véritable concept d'une dé-
Lundi matin, le 4 décembre, Mme imocratie moderne. Conséquemment, |
loiselle, de Faïlher, descendait du train |aussi longtemps que le régime du vo-
pour prendre la surveillance de notre |lontariat rendra, il sera évidemment |
deuxième classe, laissée vacante par |plus sage de suivre la politique de mo-
Mme Germain Dufresne qui a du dé-|d@ération que notre nation doit prati-
missionner pour raison de santé. quer pour rester une nation. Ce serait
+ % æ une erreur grave que de se, laisser
Le couvent-pensionnat à Je bonheur
10|11112|13
20
31 Coupons de beurre 86, 87, 88,89 Coupons de sucre pour conserves FI-FIO Coupons DI-D16
21
CONSERVES - 1 livre
.TOUS LES COUPONS DANS LES CARNETS DE RATIONNEMENT 3 ET 4
DEN LE 31 DÉCŒMBRE
14 Coupons d beurre 88, 89
Valables
Coupons de sucre 48, 49
Coupons de conserves 35, 36
Valables
8 Coupons de beurre 90, 91
Coupons de conserves 17-32
ETS
Les protestations du major Maclellan
testants de 1a vieille Nouvelle-Ecosse.
Ii y à quelques années, nous avions.
un très remarquable archevêque angli-
can, le Très Rév. Worrell, et’ aussi un
très remarquable archevêque catholi-
aue, Mgr McCarthy. Il se trouvait que
ces deux ecclésiastiques croyaient à la
fraternité de l'homme,
Durant la longue période où ils exer-
cèrens leurs fonctions à Halifax, les
meilleures relations se développèrent,
de par leur exemple, entre les catholi-
ques et les protestants. Deux autres
hommes eussent pu aisément, par le
préjugé, amener une situation toute
différente. Au contraire, bien que ces
deux archevêques soient morts depuis
des années, leur influence se fait encore
sentir et Halifax leur doit d’être une
meilleure et plus heureuse aggloméra-
tion. Les catholiques irlandais ont ma-
nifesté à la guerre, un enthousiasme
splendide et ils sont partis exception-
nellement nembreux, pour la bataille.
Au niveau national, une pareille atti-
de recevoir Révérende Mère M. de Ste-
Germaine, Supérieure provinciale des
Soeurs de Ste-Croix. Elle passera quel-
ques jours en visite régulière.
clos.
Votre bien dévoué,
Arthur Mabeux, ptre.,
Quelques mots de réponse
Nous éprouvons peu d’attrait pour les
les débats stériles. Mais la lettre dont
nous venons de reproduire le texte, ap-
heux désire réformer sur ce point les
moeurs des journalistes, il trouvera aïl-
leu de quoi exercer plus utilement
porter par une émotion de colère ou |tude chez les chefs ecclésiastiques con-
ressentiment contre un état de choses itribuerait grandement à nous rappro-
qu'il faut attribuer en grande partie aux |cher tous. Les chefs religieux sont dans
vieux antagonismes des extrémistes lune très forte position politique en ce
dans les deux camps. qu'ils peuvent tout aussi bien nous rap-
En fait, une décision précipitée pour jprocher que nous tenir séparés. Point
apaiser ceux qui se laissent dominer n’est besoin de sacrifier les croyances
par leurs émotions pourrait être, pré- itraditionnelles: la plus ancienne maxi-
pelle par son ton et par son contenu
quelques brèves remarques.
1. Nous ne discutons pas des goûts
de M. l'abbé Maheux en journalisme
comme en toute autre matière. I1 peut
à son gré cultiver ceux qui lui plaisent;
cela le regarde. Mais il doit savoir qu’un
rédacieur régulier à n'importe quel
journal a le droit de signer ses articles
de ses seules initiales. Cette pratique
est admise et il n'est pas besoin d'être
grand clerc pour la remarquer dans les quelques commentaires de cette dépé-
jouruaux les plus honnêtes. Nous nel|che, M. l'abbé Maheux ne lui avait
voyons pas, du reste, commegé il serait
possible à un rédacteur d’esquiver ainsi
ses responsabilités et de ne pas les r
prendre ouvertement. Si M. l'abbé Ma-
Dans la Survivance du 22 novembre
je remarque que le correspondant de
.Morinville faisant allusion à la visite
de.M. Grégoire, de Québec, dit quelques
paroles qui sont de nature à méconten-
ter une grande partie de la population
de Québec. Je cite textuellement: “Mais
ce qui nous surprend, c'est que M. Gfé-
goire soit à peu près le seul des gens de
Québec à embrasser ces idées. De fait
lon ne connaît pas d’autres citoyens /rédaction du Globe and Mail, il n’était de Valleyview. Nous serons heureux de messieurs, à la veille même de la victoi- |
son zèle. Il pourrait, par exemple, s’en
sagesse mais aussi un accroc à la jus-;
tice, car l'avantage qu’il y aurait à ex-
grands quotidiens qui ne signent d'au- pédier les recrues outre-mer serait plus |
cune façon leurs éditoriaux. que détruit par ses désavantages. En,
2. Dans notre réponse à la première | 1940 et en 1941, il nous fallait permettre |
prendre aux rédacteurs de plusieurs
lettre de M. l'abbé Maheux, nous fai-|de considérer les choses de plus haut'se. L'enseignement du français dans la |toilette blanche et les épinettes sont un
sions remarquer que notre article du et de songer aux générations qui vont!
25 octobre avait paru plusieurs jours | suivre avant d’oser penser à la viola- : :crité désolante et il en résulte que cam- (la tempér
après la dépêche qui mettait en cause tion d’une obligation sacrée de la de
ses idées sur le manuel unique d'histoire Imocratie.
iäu Canada, qu'au moment de publieri.,
4 P [L'exemple de Halifax et l'influence des :
| chefs religieux
opposé, à notre connaissance, aucun dé- | Messieurs, on pourrait, en quelque
menti. Nous lui demandions alors s’il!sorte, trouver un parallèle à la situa-
avait fait, ajoutant que nous serions |tion nationale” dans ma ville natale de
heureux de faire paraître à notre tour | Halifax où 40% de'la population nor-
son démenti. male est composée de catholiques irlan-
M. l'abbé nous répond: ‘dais et le reste, d’un mélange de pro-
La température après avoir été au-
sentement, non seulement un écart à la me chrétienne, celle de la fraternité hu-
maine, remplit tout le programme.
Généralement parlant, les Canadiens
id'origine britannique n’ont jamais sé-
rieusement essayé d'arriver à connai-
tre nos compatriotes de langue françai-
plupart de nos écoles est d'une médio- !
parativement peu de Canadiens, hors
‘du Québec, peuvent s’entretenir avec un
‘Québecois dans sa propre langue. Dans:
notre monstrueux monopole du bon;
‘droit, nous prenons tout simplement ;
pour acquis que les gens du Québec fe-
ront ce que nous voulons qu'ils fassent
et tant pis poux eux s'ils ne se confor-
ment pas à nos volontés. Il est vraiment
regrettable que nous n'ayons jamais su
ce que c’est que de vivre en minorité.
“Ne pratiquons pas chez nous ce que,
nous combattrons ailleurs”
La présente controverse ne porte pas
“uniquement sur les moyens de renfor-
.- cer l'infanterie, comme plusieurs sem-
-blent le croire, mais elle touche directe-
ment un des premiers et des plus pré-
Valables
EXPIRENT
Camilien Houde est
candidat à la mairie
LE
| MONTREAL. —M. Camilien Houde,
ancien maire de Montréal, qui a passé
4 ans dans un camp d’internement, a
obtenu ses papiers de nomination pour
les élections à 1a mairie.
PLAMONDON
M. et Mme Aristide Germain sont
Îles heureux parents d’un troisième fils.
Notre infirmière provinciale. Mlle E.
Standing, prend un congé de six mois,
avec ses vieux parents, à Eémonton.
Elle est remplacée par Mlle Alice Hitz,
d’Athabasca.
+ % %
La scarlatine a fait son apparition
dans la partie ouest de la paroisse. Un
seul cas est connu.
Æ % +
Le premier décembre, avait lieu le
service anniversaire de M. Georges
Chévigny. Le souvenir de ce pionnier
sera longtemps vivace.
+
Re RS
La neige abondante de la semaine
dernière a cependant laissé les chemins,
ouverts, et un nombreux traffic les en- |
tretient.
eee
Doratville
(GRASSLAND
RE LU rer mere
Le village de Grassland a revêtu sa
spectacle des plus beaux à voir. AU nord
ature est très clémente et les
chasseurs s'en donnent à coeur joie.
| Nous avons eu un très malheureux acci-
ident la semaine dernière. Un de nos
ijeunes déchargea son fusil accidentelle-
iment et la balle lui traversa la main
let l'épaule. Il est dàns un état très
‘précaire à Yhôpital du Lac-La-Biche.
Æ %Æ
M. ct Mme Putnam ont la visite de
‘leur fille Ella, de Victoria, B.C. Nous lui
:souhaitons la bienvenue parmi nous.
3 ES + ;
On se prépare pour une fête de deux
jours dans la salle d’Atmore. Les Dames
en tête son Mmes Lilliane McKenzie,
Blanche Dakin et autres. Il y aura
‘pingo et autres amusements de toutes
sortes et souper servi dans la soirée avec
concert le soir. Les recettes seront pour
amortir la dette du “Nurse’s Home”.
ES %
}
i CS
|
très intéressantes. I1 y a au-delà de 24
jans que notre curé est à la besogne à
Morinville, c'est pas mal long. Dans un
1
M. Philippe Tailleur qui était a ee _ ruse _. ce
dans l'Est depuis six semaines et plus, | Ti88 P ens
nous est revenu ces jours derniers. Il ait dans deux ans, ce seront les noces
d’or. Espérons que la Providence gar-
e
visité surtout la vieille place Riponne ! dera-Dotré curé en bonne té afin
et, après 19 ans, a trouvé les choses, ,
bien changées. Les vieux sont partis iqu'il puisse prendre part à toutes ces
les jeunes d'autrefois sont maintenant : ifêtes.
en charge de familles nombreuses et les
visages ne sont plus les mêmes. Bref; j Nous n'avons pas de ce temps-ci de
M. Tailleur qui était parti en compagnie | personnes sérieusement malades. Quel-
de sa dame et aussi de quelques enfants |ques-uns souffrent de rhume, de grippe,
a été heureux de réintégrer domicile. mais très peu tiennent le lit. Tout de
\Est-il besoin d'ajouter que M. Tailleur même il faut nous tenir sur nos gardes,
a su rendre déjà ce domicile tout à fait car sur les 10 mortalités que nous a-
intéressant et il ne s’en tiendra pas là. |vons eues au cours de l'année, quatre
Il est menuisier et peut exercer son ta- ont été instantanées. C'est admettre
lent à loisir. que la mort ne vient pas toujours de la
* *X *# jmême manière et assez souvent se pré-
Nos jeunes amateurs de patins vont|sente comme un voleur. Alors soyons
bientôt se rendre sur la glace et s’en; itoujours prêts et ne comptons pas sur
donner à coeur joie. De fait des genS:les derniers instants.
de bonne volonté ont mis la patinoire
en bon état et tout semble prêt pour le: si
premier dimanche de décembre. De plus, | Nous avons de ce temps-ci une tem-
un certain nombre des nôtres ont fait pérature idéale pour l'hiver et sans
leur aumône pour cette fin et tout sem- doute la Providence veut nous préparer
ble marcher à merveille. Même plus, les pour des jours moins agréables pour les
paroisses de Saint-Albert, Morinville, Imois de décembre et de janvier. Enfin
Legal et Vimy ont formé une petite li- prenons ce qui est bon et souriant et
gue et toutes les semaines elles nous /|lorsque les froids viendront nous les
donneront des parties. Nous comptons |accepterons avec résignation. IL faut
beaucoup sur cette organisation pour [bien que l'hiver se passe d'une manière
nous divertir au cours de l'hiver et nous |ou d’une autre. Que les jeunes s'amu-
faisons les meïlleurs voeux pour son sent sur la glace et que les vieux se
succès. tiennent près qu poêle et les jours som-
Æ % bres viendront à prendre fin.
Depuis notre dernier courrier nous] Le garage de M. Henri Théberge a ou-
avons eu les funérailles de M. Valiquet- | vert ses portes au grand public et disons
te, lesquelles ont été tout à fait impo- | qu’il a fort belle apparence. Il est spa-
santes, Beaucoup des nôtres ont té-|cieux, bien éclairé et M. Théberge dont
moigné leur sympathie à M. et Mme |la réputation n'est plus à faire comme
Charlés Valiquette, soit par offrande de mécafnicien promet satisfaction aux
messe soit en passant la nuit à la mai- personnes qui voudront l'encourager.
son ou autrement. M. Valiquette et sa |Toutes les constructions nouvelles qui
dame sont heureux de remercier les n6- | se trouvent sur ie grand chemin, don-
+ + *
= %
HO
a) Un monsieur Filteau a écrit à deux
journaux pour protester et Fest)
mais ceux-ci ont refusé de publier GUY
lettre. :
Nous ne pouvons.pas ne pas trouver |
étrange cette réponse. Est-il permis, si
haut qu'on soit placé quelque part sur le
Cap Diamant, de prendre les tee res de zéro pour quelques jours est icjeux principes de la démocratie. J'af-
pour des imbéciles? redevenue-presque chaude; je veux dire firme que la contrainte présentement
b) Un monsieur Phillips a envoyé une l une température ensoleillée de maïs. |ferait plus de tort que de bien à notre
rectification au Globe and Mail, de sil J
ronto, et ce journal a publié un article Plusieurs familles sont parties pour:
de rédaction pour rectifier les faits. les chantiers; les unes travaillent chez
Cet article était-il un démenti de M.| Honoré Maisonneuve; d’autres chez,
l'abbé Maheux? Ernest Brulotte; un certain nombre à |
Vraisemblablement, comme article de ; 20 milles de Faust et deux familles près |
en vue qui soient entrés dans le mouve- [suivi d'aucune signature, et M. l'abbé les voir revenir ohez nous.
ment et M. Grégoire reste le seul à le |Maheux signe ses lettres et ses articles :
défenäre envers et contre tout”. Le cor- let ses conférences et ses livres. Il en!
respondant de Morinville parle-t-il ain- |prend ouvertement la responsabilité.
si par ignorance ou dans le but d’es-
+ #
M. Gérard Jhonson est allé passer
= quelques jours à l'hôpital de McLennan
t puis, ces messieurs Filteau et Phil- pour se reposer de sa soirée du 26 no-
æ
sayer d’insinuer que le Crédit social ne lips forment-ils un seul et même per- vembre; le chaud et le froid ont pres-
. fait pas de progrès dans Québec? En |sonnage avec M. l'abbé Maheux?
tous cas, M. le rédacteur, permettez-moi
d'infosmer ce correspondant et ses lec- [une lettre de M. l'abbé Maheux qui
teurs que le mouvement du Crédit social jn'aurait pas aû échapper à notre atten-
va sans cesse de l'avant, et pour prou-
ver cette assertion, je voudrais leur
donner les statistiques suivantes:
L'organe qu Crédit social, “Vers De-
main”, compte 34,554 abonnés. A la con-
vention créditiste tenue à Toronto en
avril dernier, sur 130 délégués de huit |des faits et écrire sans se renseigner ?
provinces du Canada, Québec en comp-
tait 44 Aux dernières élections provin- [Maheux, ont été trompés par une agen-
ciales dans Québec les créditistes pré-
sentèrent des candidats dans onze com-
tés. Cela, il me semble, devrait être suf-
fisant pour démontrer qu'il y a un cer-:
tain intérêt dans cé mouvement et que
le vice-président de l'Association des
.créditistes, M. Grégoire, compte beau-
coup d'amis convaincus qui ont em-
brassé ces idées. Et parmi eux le corres-
pondant de Morinville peut être assuré
qu’il y a beaucoup de gens ‘en vue: des
médecins, des avocats, des membres du
clergé,
etc. etc. et même. .. des fournisseurs,
Tous ont le mérite de leurs convictions,
car ce sont des convictions saines, jus-
tes et chrétiennes.
. Donat BARIL.
des cultivateurs, des notaires,
à son sens de la responsabilité et à
‘ques lettres à nos initiales.
‘que amené une pleurésie. Le choeur de
c) Le Devoir a publié, le 10 novembre, ciant à hâte de le voir de retour.
+ ds
La nouvelle maison de M. Wilfrid
Bisson sera bientôt habitable et habitée.
Sincères félicitations Pour son beau
travail.
tion.
Comment donc aurions-nous connu,
le 25 octobre, une lettre qui n’était en-
core ni publiée ni même écrite? Est-ce
cela ce que M. l'abbé Maheux appelle si
gentiment tomber complètement à côté
Optimisme au sujet de
3. Les journaux, affirme M. l'abbé: la France
ce de presse. Il lui appartenait, à lui |
d'abord, de donner aux journaux la D'après Douglas Amaron, correspon-
possibilité d'exercer le devoir d'honné-|dant de guerre, le major général Geor-
iteté dont il parle. S'il ne l’a fait que |ges Vanier, ambassadeur canadien en
très tard, nous n'y sommes pour rien. France, a prédit que le peuple français
-De notre côté aussi, nous mettons unl‘“retrouvera son ancienne grandeur”.
point final à l'incident. Par une côon- “Je suis un optimiste”, a-t-il dit lors
cession aux goûts de M. l'abbé Maheux, 6 une discussion de la situation politi-
à la que française. “En considérant la souf-
“bounn enntent” nous ajoutons quel- france du peuple de France durant ces
quatre dernières années, les choses ne
pourraient être meilleures. .
“Le peuple français est un grand peu:
La satisfaction que donne la ven-|ple. Cela peut prendrè quelque temps,
geance ne dure qu'un moment, mais mais il retrouvera son ancienne gran-
celle que donne la clémence est éter- Les La France a un grand chef dans
nelle. . | - la personne du général de Gaulle que
| Henry IV..le peuple a universellèment accepté”. ‘
Séverin Pelletier, ;0.Mmi.
Noël.
Chailie McKenzie et famille sont en
lvisite. à Bon-Accord dans les familles
Hugh McKenzie et Herschel Samis, a-
vant de partir pour Vancouver où il
ivisitera son frère Michel, David et
|Ralph McKenzie ses cousins. Il est par-
‘ti avec plusieurs mille piastres et en-
itend s'établir aux environs de Kelowna,
:B.C. -
l
MM. AÏf. Corse et Roméo Hurtubise
[|
CILENY étaient en voyage d'affaires à Colinton
“ let Athabasca, la semaine dernière.
Mme ©. Dubé nous Ségt revenue ac- Û KR % %
compagnée de son fils. IL prendra un! Mile Meilba Hurtubise, autrefois ty-
EEpos dont il a grandement besoin. |piste à l'Aircraft Repairs, est transférée
+ %# * à Whitehorse. Elle nous fait l'éloge de
Les collecteurs nommés pour amasser ice beau pays. Le voyàge en aéroplane
des fonds pour bâtir notre église se'fut des plus heureux. Grande fut sa
sont mis à l'oeuvre encore une fois surprise de rencontrer là de nos cana-
et le montant augmente toujours. idiens de Legal. Elle n’est qu'à une petite
+ + 7% Ê ‘laistance de son frère Lionel et s’attend
Les travaux à la nouvelle école vont : de le voir avant longtemps. Elle s'occupe
petit train, faute de matériel. Nos petits ! ‘de correspondance pour les Américains.
sont bien désappointés, car ils ne peu- Elle eut le plaisir de goûter au bon
vent avoir la salle pour leur concert de “Thanksgiving dinner”; rien n’y man-
iquait, Qui dit que les Hurtubise ne sont
pas aventureux?
% %
Le Dr J.-R. Hurtubise, député fédéral
nation. Je dis que Îa contrainte serait
une négation de notre patrimoine ca-
çnadien et un crime imporadonnable |
aux yeux de la postérité. ;
| Nous sommes en guerre contre le SyS- |
itème de la contrainte. N’allons pas,
re, commencer à la pratiquer.
# #
+ % %
Plusieurs des écoliers et écolières sont |
retenus à la maison à cause des oreil-
lons. Les cas ne sont pas graves. pour le comté de Nipissing, Ont. est
&x # *# jattendu chez son frère Roméo ici pour
Notre belle température nous revient les fêtes, à moins qu'il y ait empêche-
toujours; il fait beau.et un peu de ment, On se rappelle ce Monsieur lors
neige pour couvrir la terre par ci par là. d'un voyage à Legal, Ü ya BHSIques
————— ‘années.
*
Ponts gigantesques T1 y avait grand diner de surprise
——— chez M. et Mme Hurtubise dimanche, le
Londres. _— Le “Daily Express’ mande 3 décembre, à l'occasion du 61ème anni-
que les armées alliées ont préparé des versaire de naissance de M. Roméo qui
ponts gigantesques qui seront jetés sur. fut fêté par ses enfants de Grassland.
le Rhin et. autres cours d'eau leur bar- Un beau gâteau préparé par Mile Lloyd:
rant la route en Allemagne. Dakin fut très goûté.
tres de cette preuve de sympathie et da
bonté. C'est dans l'épreuve, paraît-il
que l’on reconnaît les vrais amig
HO + #
L'on nous annonce pour le huit de ce
mois une séance récréative par nos en-
fants du couvent et de l’école Thibeault.
Ce serait en l'honneur du patron de
notre curé, saint Maxime, Nous ne dou-
tons pas que la salle se remplira pour
l’occasion, car l'expérience nous dit que
ces séances d'enfants sont généralement
Avec les compliments de
nent belle apparence à notre petite
ville et l'on nous dit que d’autres rési-
dences s’élèveront encore dès le prin-
temps. Morinville s'éveille pour tout de
bon et nous nous en félicitons.
Il est mieux de pardonner que de se
venger, car l'un est l'effet d’une nature
douce et humaine, et l'autre d’une ne-
ture féroce et brutale.
Epictète.
La Compagnie Volcano Liée
1106 Côte du Beaver Hali
Montréal
FABRICANT DES FOYERS MECANIQUES
C'est maintenant le temps. . .
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Adresser l'enveloppe comme suit: La Survivance,
Edmonton, Alta.
N:B. — Voyez les prix au haut de la page 2, à gauche
ee
dat aetele ee ame ae
PAGE 4
ca
AUICOLE
L'agriculture canadienne
de poste est écossais, le commerçant de
bois est anglais; des trois gérants d’élé-
ivateurs, il y à un norvégien, un àlle-
[mana et un hollandais, tandis que le
forgeron est polonais, l'agent de gare
est français; quand, enfin, le gendar-
me es danois. Et malgré tout, ces
gens causent, se saluent librement et
Is'entr'aident généreusement. A part ces
jvillages cosmopolites qui aident au
imaintien d’urte mentalité large en ma-
Itière d'origine racique, il y a une mul-
ne
Monsieur J.-R. Pelletier, régisseur de jourd'hui des facilités financières et Ititu de d’autres centres où l'on ne ren-
la ferme expérimentale de Sainte- Îdes directives convenables d'exploita-
contre qu’un seul groupe ethnique do-
Anne de la Pocatière, a fait plusieurs tion aux débutants; même, l'encaûre- | minant. Ceci est le cas particulier des
voyages d'observation à travers les cen- ment des groupes ethniques est sage- nie
canadiens-français, où l'on
tres agricoles êu Canada. Nous avons ment réalisé. Un nouveau venu ne s'en maintient leurs systèmes de culture
déjà publié ici quelques tranches de ses ;va plus là-bas comme à la dérive, car il |prétér és ainsi que les organismes agri-
remarquables études qui concernaient y a des signaleurs aux postes stratégi-
notre province.
M. Pelletier nous à fait parvenir les voie à suivre pour arriver à destination;
conclusions générales de son enquête
À coles qu'ils ont choisis.
iques qui leur désignent la meilleure
Transformation et conservation
ices derniers s'expriment aussi dans 1 | Partout à travers le Canada, les gens
sur l'agriculture canadienne. Nous en langue des nouveaux-venus québécois. ONCIÈUS du progrès permanent de tou-
publions quelques-unes
d'intéresser plus particulièrement nos
lecteurs.
La production agricole
La production agricole du pays au
cours des récentes années de guerre a
augmenté de 40 pour cent lors même
d'une réduction de 23 pour cent de la
main-d'oeuvre. D'autre part, nos pro-
cédés modernes permettent de produire
si économiquement, et le transport des
produits agricoles finis ou transformés
se fait à des taux si réduits même pour
ceux de l'Ouest, qu’il sera toujours pos-
sible de concurrencer d’autres grands
pays producteurs sur les marchés inter-
nationaux, D'autre part, le marché do-
mestique gagnera de l'importance en
raison de l'augmentation des revenus
des consommateurs canadiens, sous le
système de l’'embauchage augmenté au
plus haut degré possible. Ainsi, par
exemble, en 1942, de notre imposante
production agricole seulement 21.6 pour
cent était exportée tandis qu’en 1936,
quand nos fermes produisaient au ra-
lenti nous n'en exportions pas moins de
40.9 pour cent de notre production to-
tale. Quand l’ouvrier canadien travail.
tout occupé peut-être d'ici à une tren-
lréaliste et pratique. Si, après enquête
susceptibles [L'Ouest a déjà organisé des modes d’ex- lte spécialité agricole étudient avec soin
‘ploitation à base de culture mixte qui Lo divers aspects de la transformation
‘conviennent aux nôtres et avec les sur place des principaux produits, en
grandes facilités naturelles de sol, cli- comparaison avec l'exportation à l'état
imat, etc., l'on pourra sans doute pro- Ibrut qui a surtout primé dans le passé.
duire très économiquement. Flus des Ce dernier mode de vente est générale-
nôtres là-bas profiteraient alors d'une ment lé moins rémunérateur et le moins
itelle prospérité. D'ailleurs, si nous ne istable. Aussi, de part et d’autres, des
i visons pas nous-mêmes à fortifier nos recherches sont en cours en vue de
ipropres groupements, d'autres le ‘fe- créer des usages divers pour les pro-
‘ront peut-être à notre place, et ce n'est Quits et les sous-produits agricoles. Ce
ipas ce que nos compatriotes éloignés : champ est ercore illimité pour nous,
:sont en droit d'attendre de nous. Il y 2 {qui n'avons encore fait que les premiers
‘encore de l’espace chez-nous, il est vrai: pas et dans quelques sentiers seulement.
mais avec nos grandes familles, il serai Partout au Canada, l'on songe à la
vivantes, tout particulièrement aux sols
itaine d'années; et alors que ferons- conservation des ressources naturelles
Inous? Nous pourrons toujours disposer |arables: et, au Québec, comme partout
laisémant et à notre guise plus tard de ailleurs. Nous ne réalisons pas toujours
la détérioration réelle de nos sols, sur-
‘l'espace québécois encore libre, maïs
tout dans les régions vallonneuses où
lprobablement pas de celui hors de nos
frontières provinciales. Dans l'après- |l'on laboure intensément. Dans dix ou
guerre, il y aura sans doute des pro- quinze ans, il sera peut-être trop tard.
grammes avartageux de colonisation [Fort heureusement, des organisations
|vers les prairies: qu'on se tienne aux scientifiques font un travail géant d’'é-
aguets et qu'on les étudie avec un esprit |ducation, pour la sauvegarde de tous
nos biens naturels; ce qui est de bon
approfondie, l'Ouest nous parait encore augure, car il faut à tout prix mobiliser
désavantageux, on saurait au moins de l'opinion publique et l'appui financier
La Survivance
STE-LINA
l'Heure saint avait lieu l'assemblée ré-
gulière des jeunes du C.Y.O. Après la
prière d'usage et la lecture des minutes
de la dernière assemblée, Mlle Germai-
ne Lozeau, présidente pour l'occasion,
proposa une discussion sur un plan
d'action de la part du groupe. Il fut
alors décidé de voir à ce que chaque fa-
mille reçoive une revue catholique,
Frank Tymkow propose la résolution
qui fut acceptée par tous, Léo Déchaine
proposa le transfert d'une somme d’ar-
gent* des fonds du groupe à cet effet.
11 fui aussi décidé d’avoir une commu-
nion général du groupe suivie d’un dé-
jeuner, vendredi, fête de l'Immaculée-
Conception.
‘ k +
La famille Kaplan recevait la nou-
velle de la mort, sur Jes champs de ba-
taille de Hollande, de leur fils Georges.
I] mourait le 8 octobre à l’âge de 22 ans.
Æ + %
Le bazar fut un réel succès surtout |
en dépit des chemins et de la tempéra-
ture, L'aménagement du sous-sol de la
salle fut grandement apprécié par les
dames. Les différents jeux sur les deux
planchers furent trés achalandés.
‘Baptême: Denis Francis, n€ le 11 no-
vembre, enfant de Eugène Waechter et
Elizabeth Thomas. Parrain et marraine:
M. et Mme F, Freiburger.
SAINT-PAUL
Mariage—
Ces derniers jours à eu lieu le mariage
de M. Laurent Bineétte et de Mile Daisy
Bromiley. Cette jeune fille, après avoir |
étudié les principales vérités de notre
sainte religion, a abjuré le protestan-
tisme et a été baptisée par le RP. J.-
M. Leclainche, omi., dans la chapelle
de l'hôpital Ste-Thérèse. . |
À Ces jeunes époux nos meilleurs |
1
ee
|
Dimanche soir, le 3 décembre, . |
FORT KENT
C'est avec peine que nous recevions
la nouvelle que notre vénéré curé avait
dû entrer. à un hôpital quelques jours
après son arrivée à la côte. Nous espé-
rons qu'un court séjour le ramènera à la
santé et, avant trop longtemps, à une
guérison complète, Pendant son ab-
sence Ja grand'messe du dimanche nous
est chantée, à tour de rôle, par le Rév.
Curé Lapointe et son vicaire, M. l'abbé
Tardif. Le Père Pelltier, omi, la dit
aussi, en passant, sur semaine, Un
grand merci pour leur. grand dévoue-
ment.
Dimanche dernier,- après la messe,
notre agronome, M. Fontaine, nous a-
dressait de nouveau la parole à propos
de la Radio française. Les paroissiens
se sont fait un devoir de l'écouter et
tous ont répondu à l'appel en contri-
buant généreusement à une cause si
importante.
KO H %
La semaine dernière, le Révérend
Père Fortier, S.J, visitait nos classes.
+ ‘K
Le Cercle des Fermières se réunissait
la semaine dernière. L'assistance était
assez nombreuse. Sr. Raphaël, supé-
rieure, nous intéressa durant le pre-
mier quart d’heure, sur les premiers
soins qu'il faut apporter à une coupure.
Puis nous avons continué nos oeuvres
de couture régulière qui seront don-
nées pour la Croix rouge.
X + +
Mardi dernier, le soldat Georges Mi-
chaud, après avoir passé quelques se-
maines parmi nous, quittait sa famille
pour retourner à son poste à Prince
Rupert.
* x #
Mme Levite Landry, de Vegreville,
ést en visite depuis quelques jours chez
sa fille, Mme Willie Levasseur.
É MERCREDI 6 DECEMBRE 1944
|
maitre de poste, ouvrira son chantier let au cours de cette semaine il compte
cette semaine et il donnera du travail à | rendre visite à tous les gens du norëû
une trentaine d'hommes. Si quelqu'un | de sa paroisse.
désire travaïller dans le district, M. | + % %
Desfossés continue d’embaucher. Mile Yvonne Roy, de Falñer, convo-
+ + + lait en juste noce au cours de la se-
M. Albert Boutin est déménagé à un Maine dernière à Jean-Côté, avec M.
mille du village de Falher, sur une terre René Laliberté. On souhaite beaucoup
de M. Maritial Lauzon, et M. Théodore | de bonheur aux jeunes époux.
æ &
M. Aimé Labrecque s'installera pro-
chainement à Girouxville sur la demi-
section, propriété de son frère Josephat
Labrecque, de Spirit-River.
,
: Roby, nouvellement marié à une demoi-
sélle Giroux, de Donnelly, s'établit à
un mille au nord du village sur l'ancien-
ne propriété de Louis Gauthier. Théo-
er est le nouveau propriétaire de ce
6
bel établissement. er
HO : M. Cyrille Roy et Georges Maure sont
Ces jours derniers, le R.P. Henri Rou- partis pour le Québec. Ils visiteront la
thier, provincial des Oblats, faisait la | Beauce et Dorchester où ils comptent
visite canonique à la maison de Falher. [une nombreuse parenté. M. Georges
| | + % | Maure, un vrai canadien-français, est
| Samedi dernier une belle assemblée le pêre de la famille la plus nombreuse
réunissait dans la vieille école de Falher ju district: il à 17 enfants vivants,
une quarantaine d’institutrices du dis- , dont huit fréquentent le pensionnat.
trict. On remarquait. plusieurs jeunes M: Maure mariait la deuxième de ses
maîtresses venues de toutes les parois- [filles dernièrement à Falher, à M. Mau-
ses environnantes, même de Tangent.j'ice Martineau. Samedi dernier, les
Le R.P. Routhier, invité d'honneur, a !MOUVeaux mariés revenaient d'un voya-
donné une belle conférence sur r'ac- [8e de noce à Edmonton.
quoi il s’agit. ides gouvernants.
Pays cosmopolite | z
L'Ouest entier est un pays cosmopo- 4 Coopératives
‘lite, un “melting spot”, où personne eu Au sujet de la coopération, elle avan-
lera, il consommera davantage nos pro- :
voeux de bonheur et de prospérité.
duits agricoles. :
+ % %
M. Jim Fraser vient d'apprendre le
che des groupements lement dans toutes 1 écès d endr Pa Fe) …N i à 1e Gérard Doucet de Falïher
is’ e b ethniques | u : es provinces; décès € En EX Es M. : voc Ÿ GC: . (firen t } t ] à à :
è disparu les misères des an- | ne es : minorité canadiennes ne fait mieux {sur jen outre-mer où il était en sie | | ibre dernier. Furent par-
clens pionniers . St ral me S tout de me de que € vieux Québec pe t- ; j A ke jrair 2 et marraine M. Joseph Aubin et ion catho qt , J
$ li ] ï i me en m: j I i À . ei être, faiso S<= actif. M. & € & eXeTCÉ Sa profession } Pauline Aubin fé de : Î
jens pi Parce qu'on accorde au- : aj0- In Trugl xer. |
ie 4 no : ’ ie |ici durant plusieurs années et sa dispa- ! gs nt i M. Alphonse Martineau est au soin
rité pour ce qui a trait à l'action, l'en- ue vsage d'une trop grande modestie |ici Î or) Mme Gilberte Loiselle fait la classe à!
, : e = [rit i À a C à! édecin à
+ t'aide et l'ambition de vaincre tous les |dans ce domaine, En effet, Québec a à |rition soudaine a douloureusement sur du médecin à Edmonton.
Marché
Les prix du marché
Colonisation dans l'Ouest
L'Ouest canadien offre de belles pers-
pectives de colonisation. Là comme ail-
! M. Ferdinand Lévesque est devenu le | Tangent depui | j
; La : e : g puis le début de la semaine.
obstazles. À preuve, leur survivance eul- °°" Crédit des accomplissements co- |pris ses nombreux amis,
Dre ; cu Il iaisse dans 1 È . . (laitier de la municipalité depuis une + + + | .
“turelle, leurs succès financiers, agrico- qui AOUS font apprécier au . e deuil son épouse, RE couple de mois, en plus d'être un bon| Un colon venu de l'Est depuis quel-. M: Oliva Landry revenait dernière-
les ou autres. Là-bas on se fait vite à . ils son connus, entre Margare | . de Vancouver, et trois laviculteur. Ê iques mois, vient de conduire sa fa e:ment d'Edmonton avec un cl ré
cete histoire des groupements raciques: po a ce A + OE à Tangent où elle hivernera. On croît | 2" neuf. Si le rationnement du gaz je
i etes =. , e . : = iné è Ê 5 RS $
et bien que certains ressentent un cer- 6% M. J.-N. Fleury a terminé le trans- [que ce monsieur Théodore Larivière se! Jui permet tous les gens de la Campa-
: tain isolement, celui-ci est vi mpen_ #72nde publicité à ces oeuvres louabies. port de la salle d'émigration, et 1 i itai its “
d'Edmonton ‘sé par un attach Que ee Celle-ci augmentera notre prestige et | Notre bazar s'ouvrira vendredi, jour l4. t d ss 0 ue ne . ou
chement beaucoup plus | , aude À À Le de deux grandes salles qui s'établir définitivement dans ce beau /MieX”.
Avoine— -Signaté envers les siens, lien qui se tra- |*PPOrtera une plus juste satisfaction à 2e trnmaeuée-Conception, et se ter- serviront à Girouxville de dortoir etdistrict français. Ce qui fait dir +
duit par de meilleures relations sociales , <°U* des nôtres qui se sacrifient au pro- |minera dimanche, le 10 décembre. De le salle paroissiale. M. J.-N. Fleury mali RE a
2 C.W. - 41% et professionnelles. D'aill t [grès de ces beaux mouvements, beaux articles seront mis en vente et il demeure à T t É sa spécialité iyiére an jes caen Fleur & monté ln: |
3 CW ir. S. ailleurs, tous les | M a be à : à Tangent, et sa spécialité ‘rivière sur les côtes de Tangent. En soute t fie ds
W. sn : 40% “westerners” ont l'esprit large et ils se | L Ortes d'amusements. est de transporter les bâtisses. & nee: VOLFE 00
Fourrage No LL... ‘ À tous la plus cordiale bienvenue ! UE. nal,
39% ‘fichent pas mal de la race de leur voi- : k & + vous aidez la cause ca-
Fourrage No 2 …..
: | l : Le R. Pèr é : isi .
rue 37 ‘sin, parce qu'ils sont tous pour a JEAN-COTE | Plusieurs se préparent pour se rendre paroissiale, ne . lt olique et française en Aj-
Orge— de Ajone de *DieSes rapportées” ; — LEGAL au chantier, M. Roméo Desfossés, notre gloire au cours de la semaine dernière, berta.
Poe. . & Ja “culotte paroissiale. Quels maux ! | |
A : a. ide tête is devraient endurer s'ils al-: Le 12 novembre, était baptisé Joseph , RARES :
en 2. [aient faire autrement? Et pour le prou- ‘Fernand Turcotte, enfant de M. et| Nous avions dimanche, en Ja fête de;
M 7 "Ver citons un exemple typique des va- Mme Frege Turcotte: il était né le 2 St-François-Kavier, l'honorable visite à
Seigle— riétés ethniques de certains villages, novembre. Le parrain et la marraine |du RP. John MeGoey, missionnaire à | à)
se “dont celui de Borden en Saskatchewan. furent M. Vilmond Savard et Mile Ju- lLishui, province de Chekiang, en Chi-|
: . SU 884 Ainsi le propriétaire d'hôtel est ukrai- : liette Girard, jeune tante de l'enfant, !ne. À peine âgé de trente ans. le ne
Wu RS 83% |nien, Je docteur est.islandais, Je maitre : O5 + fait partie de la Société Apostolique de |
Bétail__ Le 3 décembre, était baptisé Joseph | Scarboro et a déjà passé cinq années |
Veaux de choix .... 10.60 à 10.50
Bouvillons &e choix 10.50 à 11.00
Réserve d'humidité res- ‘enfant de M. et Mme Henry Boucher: touchant sermon, il raconta quelques- |
Ordinaires 8.50 à 9.50 [ i
Gé. de die ee oué tant dans le sol en hiver marraine furent M. et Mme Maxime lies premiers bombardements de Tokyo. |
a Re ‘Cyr, représentés par M. et Mme Fran. {Son récit épique restera longtemps dans |
Vaches de choix … T00 à 7.50! La quantité d'humidité que la neige in ARE | AR pus . ve . “ ee. se) C eZ
Feureaux .… . .... 450 à 6.50 [apporte au sol varie. Lorsque la terre hr ECS Le conférene ae pr )
e | lest sèche et molle quand le dégel se pro- … : Bertr and, ainsi ‘que leur La e missionnaire aux élèves ÉoovE :
ue e— lait, elle peut absorber une bonne ee . es - visite chez |de l'école. SE Î EU | 105 - 102e rue, Edmonton
YO 1. 341; No 2, 3214 No 3, 31 quantité d’eau des neiges, Quand elle : 0 coule Bruneau dé ee | HE
À é À Ï UNE ; : 2 L Lies icier.ni | LS | 2% | 2 | à € «
Crème— lest gelée, une bonne partie de cette | Een ne à _ ar Re PRE des er REA TATIANA IANATVA
No. 1, 42; No. 2, 37 jeau se perd en s'écoulant au loin, Lors- © 724 à Vancouver pour tâcher de.dé- |Cormier, disait aurevoir à ses amis a- : DS
vant de retourner à Ottawa, reprendre
.jme ou de déchets, quan bien même la ait so . : - DEre faraille. Mais Vi ee PGIr
iterre est gelée, la couverture de Hi Co eu Fo de a M. Chénier de. :
29 ;reste plus longtemps et l'eau déjà em- Eee _. na FU on ou | le 6 RE See Mae he
- 27 imengasinée à Ja surface du sol ne peut : re ea a se outre He ae AE L . mia
A Séoul et ei aine es .&omicile par ici. Pourquoi pas? de nom de Mme Boulet, étaient en visite
RO & % de noces et d'adieux, au moment de
Dimanche dernier, M. Paul Sicotte, retourner à Bonnyville où M. et Mme |
\%e Faïher, un vrai patriote, venait nous |Chénier résideront désormais,
mettre les “poings sur les di”, à pro-. HO % ;
iPos d'une question vitale, qui roule sur! Le club des Jeunes, sous l'habile di. |
le tapis à l'heure actuelle. Dans l'après- |réction de M. l’abbé Geo. Primeau, vient
qu'il y à une bonne couverture de chau- -Micher un petit coin par 18, où il pour.
Oeufs—
Poulettes
Jolie petite ©
Terres à vendre
Case de 1942, sur Caoutchouc;
S; au moins 250 acres en cultu-
150 acres en labour d'automne,
bonne porcherie, greniers (granaries). ri
machines agricoles avec Tracteur Mo en ne de
trois-quarts de mille d’une école, 4 vaches, 5 veaux, 7 che-
Vaux, au moins 20 cochons, volailles, etc. Prix de vente:
$14,000.00; comptant: $11,500.00. |
a ———
DEUX AUTRES QUARTS de terres avec au
T moins 150 acres
en culture chacun. Un quart à vendre pour $5,400.00, 52,300.
comptant. L'autre à vendre pour $4,200.00 ï
ments sur les 2 quarts de terre. Se
Ces 6 quarts de terre sont tous situés dans Ja région de Legal.
Pour plus amples informations, adressez-vous à: Lionel R.
TELLIER, avocat, Legal, Alberta.
ymidi, il visita quelques familles, pour en ‘4e faire l'acquisiton d’un cheval. Le
‘constater les marques. Personne deivieux et légendaire “cheval de bois”,
(blessé, mais tous saignés à blanc. .. aussi Connu des Anciens du Collège
k % + ique “là chatte-à-Johnson”. Depuis ce
L'école Landry, en quête de ressour- temps-là. les exercices acrobatiques sont
ices, our pouvoir, encore cette année, à l'ordre du jour, tous les soirs.
[Payer les passages du Père Noël, a dé- i X # *
Î
Re j
Pre de faire un bingo. Ce fut un véri-i On annonce Dour le 15 décembre, l'ou- :
|
table succès, grâce à la coopération des verture solennelle de JR patinoire, Le
;Paroissiens. Que les enfants de l'école, C0nSeil des Jeunes qui en aura l'admi-
Par conséquent, nettoient bien la che- |nistration se compose de MM. Léon
\minée, pour ne pas “abimer” le “parka” | Dumaine, Lionel Choquette et Henri
du Père Noël, Félicitations aux Jean- |Préfontaine. Pour la section féminine,
|Côtiens d’avoir apporté leur généreux :l® comité est formé de Mles Marcelle
concours. {Lorieau, Rose Choquette et Françoise
+ + = ; Mullen.
Depuis quelque temps, l'église de En vue de 1 es Fe Î
‘Jean-Côté était froide comme la mort ret ec de mes so a
Fiac é x Ligue Municipale a été organi-
| un petit heu peur”. Mais |sée dernièrement entre les équipes "de
|consolez-vous: la Faculté a trouvé le Morinville, St-Albert Vimy et Legal
Ro L'artère, qui fait circuler la fu-'M Oscar Patry et M. l'abbé Langevin,
‘mée, depuis le coeur de la fournaise | tous deux de Morinville en sont Le
Jusque dans la tête de la Cheminée, 6- ! bectivement président et secrétaire
lee rompue par le milieu, et toute l'é- | + + * |
neTgie de la chaleur se perdait par cette ï Vendredi soir, une soirée d'amateurs
Hfissure, et menaçait d'enlever complète- [avec programme de variétés, sere of-
ment la vie à le fournaise. Un chirur- :ferte au public par M: l'abbé Primeau
i8ien d'urgence lui a “rafistolé” Jes af- let ses Jeunes. Les recettes seront attri-
(faires, et maintenant le feu danse de |buées R
ijoie. jeux.
à Yamélioration.. du club et des
:
;
+
A
|
|
|
|
|
———
Un petit paiement retiendra à
l'article de votre choix jusqu’à EU
Noël. +
3 Nous donnons attention spé-
ciale à toute commande par la
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+
Q Sas TOO co OU ae AE 0 To ee VE ee es
A Q | 0 A , À A Te Mn Fos PS. ss Se
tetes Mb ST 7 LT [pre Fe PE
Moque
“MERCREDI 6 DECEMBRE 1944
— Nouvelles Locales —
Le R. Père Barnabé
et les “Alouettes”
Dimanche soir, dans la salle parois- ;
siale de Saint-Joachim, je R. Père Bar-
nabé à donné une très agréable, cause-
rie sur le travail d’un aumônier-mili-
taire en charge de soldats catholiques,
la plupart canadiens-français, en An-
gleterre.
Après avoir félicité les Chevaliers de
Colomb de leurs oeuvres en faveur de
nos soldats et remercié ceux qui lui
avaient donné l’occasion, en l'invitant
de rencontrer des parents et des amis
des soldats, le R. Père Barnabé entre-
tint l'auditoire, qui remplissait la salle
de Saint-Joachim, de l’état moral et
religieux de la fameuse escadrille des
“Alouettes” dont il est un ancien cha-
pelain. |
Plusieurs moyens furent mis en-oeu-
vre pour faciliter et améliorer les pra-
tiques religieuses chez Jes aviateurs et
soutenir leur moral. :
Le R. Père nous parla d’une grande
campagne entreprise contre le blasphè-
me. Des instructions religieuses furent
données sur ce sujet. Puis on organisa,
au sein de l'escadrille, un “club de ré-
forme" qui imposait des sanctions et des
amendes à ceux qui s’oubliaient jusqu'à
blasphémer. Les membres s'avertis-
EE ——_—_ mme,
Club “Joyeux Noël”
Partie de cartes au
profit des pauvres
Beau programme musical
Dimanche soir prochain, le 10 dé-
cembre, à la salle paroissiale de St-
Joachim, 110e rue, aura lieu la partie
de cartes annuelle organisée par Mme
P.-A. Dow, présidente du Club “Joyeux
Noël”.
Le Whist et le Bridge seront joués
et un intéressant programme musical
sera exécuté par les jeunes des pa-
roisses de l'Immaculée-Conception et
de St-Joachim. Un succulent goûter
sera aussi servi.
Cette soirée a pour but de prélever
‘ des fonds afin de procurer des jouets,
des friandises ainsi que des distractions
aux orphelins, aux vieillards et aux
malades les plus délaissés de nos hôpi-
taux.
Ceux qui ont déjà promis de prendre
part au programme sont:
Miles Marie-Claire Turgeon, Thérèse
Trottier, Jean Gibbons, Lorette Gib-
bons, Connie Kearl, Lorraine Dame,
Trérèse Turgeon, Lina Caouette, Pier-
re ‘Turgeon, Bernard Turgeon, Verne
Nadeau, et Joseph Lepage.
Les membres du Club “Joyeux Noël”
espèrent que, comme par les années
passées, tous se feront un plaisir d’être
présents, et que les amis des paroisses
environnantes: St-Alphonse, St-Fran-
çois, St-Edmond, St-Anûré, Beaumont,
Lamoureux et St-Albert, nous encoura-
geront par leurs présences.
Ceux qui désirent jouer au Whist ou
au Bridge sont priés d'apporter leurs
cartes, si possible.
L'ssoetation
ngaise
er de Väncouver
-La mort du RP. LA. onttans
décédé pieusement le. 15 novembfe à
saient franchement, charitablement de l'hôpital St-Paul, laisse un vide immen-
leurs manquements. Les résultats fu-'<e, non seulement pour ses fidèles, les
rent très heureux. {bonnes religieuses de l'Immaculée-Con-
| Le R. Père Barnabé nous montre En- ception de l'hôpital Oriental, St-Joseph,
suite comment avec l'aide de ses hoM- ‘ont il était l'aumônier si charitable et
mes il put transformer une baraque € tout. généreux, mais plus particulière-
une belle chapelle. Chacun mit ses fa: ment pour ses amis et compatriotes de
lents et son savoir à contribution: Grâce l'Association C. F. de V.
‘à ce magnifique travail d'équipe, les
choses les plus ordinaires et les plus Grand patriote, tout dévoué à l'idéal
inutiles, trouvées ici et là, furent uti- de notre cause, on le voyait hélas! trop
lisées pour l'ornementation de la cha-!Tarement, à cause de ses infirmités
:
|
à
pelle. Un ancien employé de la maison ‘nombreuses, se réunir à nous, Il était
Casavant répara un harmonium brisé et toujours prêt avec la charité de son
mis. de côté; un autre apporta des ri- Brand coeur d'apôtre à tendre une main
deau, un autre des tapis, etc. Ce fut SeCourable aux âmes de ses compatrio-
vraiment la chapelle de l'escadrille, et tes canadiens-français ici, trop souvent
les hommes en étaient fiers avec raison, is0lés. Parce qu'ils étaient compris dans
Aussi il faisait bon d'y accomplir les leur langue maternelle, beaucoup de
cérémonies religieuses auxquelles ils NOS jeunes gens trouvaient plaisir à se
prenzient une part active par les Confier à lui.
chants, les récitations des prières, etc.
La religion avait encore sa place au
moment où les avions décollaient pour
leurs périlleuses missions. Le chapelain
était sur le terrain, donnait sa béné-
diction, confiait les aviateurs à la pro-.
tection de la sainte Vierge et de saint lange de saints missionnaires français
Christophe. Les aviateurs, même les qui avaient, dès les premières heures de
Juifs et les protestants, tenaient à re- notre civilisation chrétienne sur les
cevoir cette bénédiction du ‘padre” bords du Pacifique, tant travaillé à la
catholique avant leur départ. vigne du Maître. j
Le Père Barnabé nous a aussi fait Nous pourrions écrire de longs chapi-
connaitre la “vie sociale” à l'escadrille tres sur ce sujet, mais le coeur lourd
des “Alouettes”, les soirées de famille de peine, nous ne pouvons trouver la
et les goûters qui s’y donnaient. force de le faire aujourd’hui.
Le conférencier avait été présenté par, Les funérailles du vénérable apôtre
M. René Leblanc. Le Docteur Mousseau avaient été annoncées pour prendre
le remercia, Place à la cathédrale du diocèse, mais
.un changement eut lieu tard, et nom-
ST-JOACHIM
ibreux furent ses fidèles et amis qui ne
Mme Dan Cooper et Mlle Ella Pepin
purent assister à cause de cette confu-
‘sion à la messe de requiem qui fut célé-
brée à l'église St-André. .
La messe fut chantée par Monsei-
recevaient dimanche soir à la résidence gneur L. Forget de l'église St-Patrice,
de leurs parents M. et Mme G. Pepin à
un “shower” en l'honneur de Mile Si-
monne Baril, dont le mariage aura lieu
prochainement.
avec comme diacre et sous-diacre les
RER. PP. Bortignon, C.P.S. et Smeets,
ÆEtaient présentes: Mmes Camille
Érissette, Gérard Baril, A. Blais, Ga-
curé de St-André. Le sermon fut pré-
ché par Monseigneur Carrol, D.P.; le
R.P. J.-E. Brown était le maître de cé-
l à rémonie,
briel Paradis, Paul Chatain, Rosaire
Sabourin, Gérard Sabourin. Gilbert
Despins, Bernard Chénier, G Troman,
J. Nuss, E. D'’Appolonia, Bill Temple-
Après le service Son Excellence Mgr
man, Francis Schaplowsky, D. Hardy,
W. Duke adressa quelques paroles sur
les longues années de vie religieuse du
T. Edwards, M. Vincki, Nap. Pepin.
Miks Georgette et Juliette Bédard,
bon Père Lamontagne.
Etaient présents au sanctuaire, les
RR. PP. P. Fogarty, V.F., W. Black-
burne, J. Sullivan, O.MI., H. Bartley,
Thérèse et Laurence Sabourin, Rose, CSS.R., D. Morrison, SPD. D. Camp-
Claire st Suzanne Chatain, Thérèse et bell, G. Beauregard, J. Mclnerney, Pè-
Jeanne Kérozck, Paulette Crévolin, Su- re Hilary, O.F.M. et le Père E. Doyle,
zanne Dame, Eugénie Gagnon, Lucille d'Edhonton.
et Pauline Thibault, Thérèse Mercier; ! 11 y a un an à peine le Père nee
Rose et Marguerite Ouellette, Françoise gne célébra ses 50 ans de prétrise. L'As-
Barbedu, Angèle et Marguerite Brault, sociation C. F. de V. avec le concours
Hélène Lavoie, Berthe Bernier, Jeanne
Morin, Jeannette Pepin, Ruby Rodberg,
Doreen Rouse, Mary’ O’Donnald, Lilian
Reinholt, Eileen Willand, Julie Garvey,
du curé de la paroisse du Sacré-Coeur
et ies bonnes Soeurs de l’Immaculée-
Béatrice Haynes, Florence Wood, Mary-
vonne Roy, Florence Levasseur.
Conception de Vancouver, lui firent fé-
bd
Pauvres soldats, aviateurs et marins
canadiens-français qui, loin de leur
foyer, trouvaient ce lien d’attachement
qui va tant leur manquer maintenant!
DRE ARR SR
te. Le cher vieux missionnaire en avait
été vivement reconnaissant et en avait
‘gardé un souvenir ému.
Î Sur son lit de mort il adressa à notre
chère Association un souvenir et un
message tout particulier. A lui, qui con-
M. Edgar Boisvert de la marine cana-
dienue est en permission chez. ses pa-
rents M. et Mme J.-A. Boisvert. nait si bien nos épreuves sur la côte
L * ‘au Pacifique, nous demandons assistan-
D-2
Le Rév. Pére appartenait à cette pha- |
La Survivance
|
Photo prise à bord de l’aviso “Starlins”, qui fait parti d’un groupe
de chasseurs de sous-marins en opération dans le nord de l’Atlan-
tique.
Le groupe dont il fait partie est rentré dernièrement à son
port d'attache après avoir coulé le nombre-record de dix sous-
marins en vingt jours.
Dans la photo ci-dessus, deux matelots
font une réparation d’urgence, par gros temps.
Î
Le magnifique travail accompli par la
Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
. annoncé aujourd'hui le RP. Gustave
PAGE 5
L'Université d'Ottawa lance un cours sur
les Caisses populaires Desjardins
Ottawa. — Le Centre Social de l'Uni-
versité d'Ottawa vient d'instituer un
nouveau cours par correspondance sur
iles Caisses populaires;
leur milieu, des idées et des principes de
base sur lesquels doit s'établir cette
restauration. Poussant sa conviction
voilà ce qu'a ljusqu'à sa réalisation pratique, il a or-
ganisé, créé de toutes pièces des cours
! Sauvé, O.M.I., directeur du Centre So- Es correspondance, adaptés au niveau
:cial. de préparation intellectuelle de la mas-
Ce cours fait suite à celui déjà bien Îse et à portée de toutes les bourses.
‘populaire sur la nécessité, la notion et!
\les principes de la coopération. Sachant que l'éducation populaire
! Ce cours sur les Caisses populaires ; qu’il diffuse dans la masse ne doit pas
test divisé en douze leçons et étudie l'être une éducation individuelle, maïs
‘l'origine et l’évolution des Caisses, leur une éducation sociale, le Centre Social,
nature et leur situation vis-à-vis la ré- à la demande de nombreux éducateurs
‘partition des richesses, leur administra- :et de dirigeants du mouvement coopé-
ition et organisation financière. ratif, est heureux d’annoncer la for-
Le R.P. Sauvé a fait remarquer que [He n d'équipes où l’on peut également
ce cours, destiné d’abord aux élèves du létudier ses cours par correspondance.
lpermier cours sur les principes fonda- |Ces équipes de reconstruction sociale
|mentaux de la coopération, est désor- HÉOURERE les individus, forment les
| Mais accessible à tous ceux qui veulent | ichefs et les préparent à la pénétration
‘se renseigner sur le système des caisses : ‘du milieu où elles existent. Ces chefs,
‘ Desjar dins, : dans Jeur milieu, constituent âe nouvel-
Le Centre Social, poursuivant avec : Îles équipes et ce noyautage atteindra
ténacité et persévérance son oeuvre de lefféctivement la masse. Ainsi, note le
reconstruction sociale, est convaincu, RP. directeur du Centre Social, de la
plus que jamais, que toute entreprise de masse éduquée et préparée, jaïllira le
reconstruction sociale doit s'appuyer redressement de l'organisation sociale
: SUT un vaste mouvement d'éducation jactuelle, redressement qu’on a en vain
, populaire atteignant les masses et ori- essayé de réeliser en se servant d'au-
Dans le rapport annuel qu'il & pré-\ interventions auprès des autorités pour Lentant ces masses par la diffusion dans tres méthodes.
senté dernièrement, M. Roger Duha- | souligner certaines lacunes et réclamer !
mel, président de la Société Saint-Jean-
Baptiste de Montréal, a rappelé le ma-
gnifique travail accompli au cours de
l'année écoulée. Nous en extrayons les
passages suivants. Ù
Epanouissement des groupes français
Est-il besoin de rappeler que la So-
certains redressements.
Education et enseignement de l’histoire
La question de l'éducation, surto@t !
par l’enseignement de l'histoire du Ca-
nada, est à ce point imbortante qu'il!
nous à fallu poser un geste pénible mais
nécessaire. En apprenant qu'un per-!
sonnage dont l'influence nationale est
nuisible dans notre pays faisait partie
d’un comité de révision du programme
d'histoire, la Société Saint-Jean-Bap-
tiste a rédigé un mémoire à ce sujet |
ciété travaille depuis sa fondation à
tout ce qui peut favoriser l’épanouisse-
ment des groupes de langue française
en Amérique et plus particulièrement
au Canada. Dans chaque domaine, elle
essaie, selon ses moyens et les ressour-
ces dont elle dispose, de favoriser leurs
initiatives, de provoquer leurs décisions,
de susciter leurs projéts.
La fête de saint Jean-Baptiste
qu’elle a fait tenir à tous les membres,
clercs et laïcs, du Comité catholique du ;
Conseil de l’Instruction publique.
Dans le domaine de l'action extérieu-| Après divers échanges de vues, ce
re et populaire, la Société Saint-Jean- |PETSOnnage à cru devoir offrir sa dé-
Baptiste de Montréal organise depuis |[Mission.
vingt ans la célébration de la fête du!
patron des Canadiens français, saint |
Jean-Baptiste. Chaque année, les 23 et
24 juin, différentes manifestations pu-
bliques attirent sur cet événement, V'at-
ttentiôn non pas seulement de la popu-
lation montréalaise maïs de nombreux
groupes extérieurs qui viennent nous vi-
siter à cette occasion. Cette année, le
défilé historique à attiré sur son par-
Dans le même ordre d'idées, la Socié-
té a cru devoir faire connaître ses sen-
timents sur la question débattue au Sé-
nat et ailleurs à la suite de la motion
David sur un Manuel d'histoire unique
pour tout le Canada. A cette fin, elle a
fait rédiger un Mémoire qui a été im-
et distribué partout dans la province de
l Québec et au delà. On y fait la revue:
cours une foule sans précédent évaluée | |des Aiverses tentatives d'uniformisation
à 350,000 personnes et a mis en vedette {entées en ces dernières années dans le
l'Educateur dans toutes Fe sphères du | omaine scolaire et on y démontre les
savoir. Magnifique leçon d'histoire mais | icons pédagogiques et nationales qui
aussi enseigrement fécond pour l'ave- s'opposent fortement à l'exécution d’un
nir. | pareil projet. Nous avons eu la satis-
question d’un manuel unique et que
faction de constater que depuis quel-
ques mois, il est de moins en moins
ee idée saugrenue aura heureusement
[la vie courte.
î
Conférences et: cours publics
Depuis 50 ans, la Société Saint-Jean.
Baptiste organise, au Monument Natio-
nal. des conférences et des cours publics.
Enseignement populaire, qui ne vise pas
là faire double emploi avec celui que dis-
pensent les universités et les grandes
| écoles. Mais il existe de nombreuses ma.
| tières susceptibles d'intéresser le pu-
blic qui n’a pas toujours les loisirs de
LA
La nomination du juge Rinfret
Lors de la démission de sir Lyman
Duff, comme juge en chef de la Cour
dans des formes très respectueuses |
primé à plusieurs milliers d'exemplaires |
Souscription de $70,179
| pour un service social
!
Les Canadiennes anglai-
ses vont manger de la
soupe aux pois
Québec. — Son Eminence le cardinal
Villeneuve, omi.,, a reçu, à titre de,
chancelier de l'université Laval, un chè-
| que de $70,179 de, la part des Chevaliers |! Toronto. — La fécondité canadienne
Îde Colomb de la région de Québec. Ce : française SV QUE ÉMErARGe parue a un
| chèque est le résultat dune souscription | fameux mets spécial du Québec, 1 sou-
|faite en vue d'un nouveau département La aux pois, à res DEEE ses
d'un service social à l'université Laval. ‘ ‘fe, ure autorité canadienne en F
-minss, devant un club social de Toron-
| Les Japonais ont perdu ;°
| Il à dit que les familles nombreuses
26 000 ho: hommes du Québec pouvaient se retracer là où
| Quartires généraux rate aù général Mac-
la soupe aux pois était à l'honneur.
Les nois sont d'ordinaire la plus riche
Aïthur, Philippines. — Les tentatives .source de vitamine E, considérée com-
désastreuses des Japonais pour refaire Îme la vitamine de la fécondité, a dit
ileur garnison de Leyte leur à coûté la |Ctiffe.
iperte d'environ 26,000 hommes dans 1e ; Cette vitamine, a-t-il ajouté. n'est
| destruction de sept convois. Ils ont per- :pas altérée par la cuisson de la soupe
du le dernière fois 5,000 hommes, d’un: | aux pois.
coup, et une quantité incalculable de' Le Dr Cliffe voit dans la consomma-
| provisions. : tion de la soupe aux pois un lien avec
> Le général MacArthur annonce que | la fécondité de certaines races. I fait
des pilotes américains, volant bas, ont! remarquer que le pourcentage de stéri-
icoulé un transport de 9,000 tonnes et| lité des femmes du Québec est un des
itrois petits cargos. plus bas dans le monde.
Votre tailleur
Votre tailleur doit avoir 3
qualités pour vous satisfai-
re:
—être expérimenté, .
suprême du Canada, nous avons re- | —avoir du bon matériel,
suivre des cours réguliers. commandé au ministre canadien de la |
Concerts populaires iJustice de faire accefter à ce poste un |
: Au cours de l'été, la Société à offert {Canadien français éminent dans la per-
; à la population, au kiosque des jardins |SOnne de l’hon. juge Thibaudeau Rin-
‘ La Fontaine, des concerts populaires |fret qui siégeait déjà depuis vingt ans;
” En visite à Vancouver la semaine der- ! qui ont permis à plusieurs talents lo-|à Cette cour. Nous sommes heureux de
M. ct Mme Robert Croteau ont eu la ce et protection pour l'oeuvre qui nous |
visite de M. St-Onge de Westlock. * est mutuellement chère. i
# x R. I P.
M. Jean-Paul Roy, fils de M. et Mme ER + +
Léger Roy, était de passage chez lui
lavant de se rendre à Calgary où il est
maintenant stationné.
Î
| —avoir des prix à la portée
de tous.
|
|
C'est chez T.-J. La Flèche
que vous trouverez ces trois
qualités réunies, à votre
. Employés pour l'affluen- |
ce des fêtes
‘Nos troupes en Ethiopie’
L'engagement de travailleurs supplé- ! Ottawa. — Au cours d'une séance aux
mentaires par les magasins de détail
et le Minisètre des Postes pour la pé-
riode des F'êtes a été simplifié, au point
de vue du Service sélectif, par une oT- {tion, a lancé à M. King l'un de ses traits
donnance spéciale du ministre’ du Tra- |coutumiers. :
vail, l'honorable Humphrey Mitchell.
| Du 13 décembre au 5 janvier 1945 les
M. Jean- François Pouliot, qui a quitté
M. Pouliot — “J'ai reçu par aéroposte
de Vancouver une nouvelle écrite par :
maisons de détail pourront, sans permis [un journaliste américain célèbre, Drew
du Service sélectif, engager des étu- |Pearson. Cette information s'intitule. :
diants, des instituteurs, des institutrices 1 “on accuse les Anglais de vouloir occu-
en vacances de Noël, ainsi que toute | per l'Ethiopie”. Le gouvernement a-t-il
femme, et tout homine ayant cinquan- {Vintention d'envoyer des renforts aux!
te-neuf ans révolus. | Anglais si des troubles éclatent en E-
Le ministère des Postes pourra, Sans ! thiopie?”
permis, employer des personnes dans lesi M. Mackenzie King — “Je ne puis
mêmes catégories entre le 1er déc. 1944 renseigner d'aucune manière le député
et le 10 janvier 1945. ide Témiscouata”.
M. Pouliot — “Donc, nos troupes iront
en Ethiopie”.
Annonces |
|
|
me |
classifiées |
Avis aux Créanciers
Î
Succession de feu Joseph Durocher,
rentier, d'Edmonton, Alberta
Cuisine de Famille | Avis est par les Présentes donné que
Bonne cuisine de famille. Repas 25c | toutes ayant sn re
- _itions contre la succession du défun
et au-dessus. Chez Tower’s: 10432, ave Josepa Durocher, décédé le 8 novem-
nue Jasper. ‘bre 1944 sont tenues de faire à Me Paul-
E. Poirier, avocat des exécuteurs, Edi-
Jeune fille demandée : fice Banque Royale, Edmonton, Alberta,
Famille française demande une jeune .J€ ou avant lc 7 janvier Pétat
fille où femme sans enfants, pour aider | lcomplet et dûment vérifié de leurs re-
| clamations et de toutes sûretés. déte-
* aux soins du ménage dans une maison | pues par elles, et qu'après cette date les
moderne, en ville; famille de six. Cham- lexécuteurs distribueront, les biens du
bre privée, bons gages. S’adresser à.R.- défunt ae. ea Rs ne Dont
‘compte que des réclamations ainsi pré- |
VE RNCS Es : sentées ou qui auront été portées à leur
connaissance. l
‘Edmonton, ce 27 novembre 1944.
Paul-#, Poirier,
avocat des exécuteurs Josephat Duro-
cher et Marie-Jeanne Rodis,
JEdifice Banque Royale,
‘Edmonton, Alberta,
|
|
a
Le
Fille demandée .
Fille. pouvañt faire les ‘travaux régu-
liers du ménage et un peu de cuisine.
Chambre privée et confortable, bons
. gages. Téléphonez 34446, ‘
7
i
|
|
le parti libéral au sujet de la conscrip- :
pervers
nière le Cpl. Sylvio Mercier de Prince | caux de se mettre en vedette et d'in- Isouligner que les autorités ont accédé
Rupert, fils de M. et Mme Henri Mer- ! téresser des äuditoires toujours nom- à Cetie dermande qui correspondait au
‘cier.
Son beau-frère, M. McSherry, qui fut :
blessé à l'invasion de la Hollande, est
maintenant de retour su front.
Communes, le député de Témiscouata, !
lbreux.
Interventions publiques
Î Au cours de 1944, la Société St-Jean-
Baptiste a dû également faire plusieurs
sentiment général des Canadiens fran-
çais et qui dotait la Cour suprême d'un
ljuge en chef d'une compétence indis-
cutée. |
Les publications
2
RER RARES Parmi les publications qui ajoutent
&
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sn.
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COMPLET EN PARFUM
BOURSES
GANTS
ROBES NEGLIGEES
SOULIER DE CHAMBRE
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ROBES DE SOIREE
FOULARDS
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. LINGERIE
MANCHONS EN FOURRURE
MANTEAUX DE FOURRURE
CHANDAILS
KIMONO «
Cartes de Noël,
& papier et corde :
A de couleur.
Bonnes Nouvelles ! © 15
ARMY « NAVY
DEPARTMENT STORE. LTD:
#}
>
Naturellement vous pensez aux é-
trennes de Noël, eh bien, soit que
vous choisissiez des cadeaux utiles,
amusants ou quelques nouveautés,
le magasin d'ARMY & NAVY a un
assortiment complet. Ici en une
visite vous pouvez acheter des ca-
deaux pour faire plaisir à tous les
membres de la famille ainsi qu'à vos
amis—à meilleur marché!
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CAMIONS
JEUX
“KIDDIE KARS”
CASSE-TETES
BANQUES
VAISSELLES
COMPLET MOUCHOIR ET
es
lai AVE anneau
CRAVA:
TRAINS
LIVRES
FOITURES
au prestige de la Société et favorisent
2 |1e ravonnement français, il fait plaisir
@e Signaler l’Ecrin, magnifique album
de timbres historiques et d'articles ori-
ginaux sur différentes questions d’his-
toire, C'est une publication luxueuse- |
ment présentée de nature à susciter
beaucoup &’intérêt chez les jeunes com-
me dans les groupements de philaté-
|
publication de l’Almanach du Canada |
français, qui devra s'améliorer de plus |
en plus, à condition qu'il reçoive du pu- |
blic l'accueïi auquel nous crayons qw'il :
a droit.
Le prêt Phonneur aux étudiants
étudiants nécessiteux, Cette initiative
nous paraït d'un très vif intérêt. Jus-
Îtenir les fonds nécessaires pour que ce
prêt d'honneur entre en opération.
Prix littéraire annuel
Enfin, la Société Saint-Jean-Baptis- |
te a institué un prix littéraire annuel
destiné à récompenser une oeuvre mar-
quante. Le prix, de $500. a été décerné
cette année, après délibération d’un ju-
ry formé de personnalités intellectuel-
les, à M. Frégault, pour son remarqua-
ble ouvrage sur d'Iberville le Conqué- |
Î
Sans vanité comme sans fausse mo- |
destie, la Société Saint-Jean-Baptiste |
ral, que par ses sections locales, croit |
avoir rendu service et mérité l'estime
de la population canadienne-française,
|
l
|
L Montréal, tant par son conseil géné- |
i
Î
|
listes. De plus, nous avons inauguré CE
|
Il y à quelques mois, la Société Saint- | i
Jean-Baptiste conçut le projet d'un !
prêt d'honneur pour venir en aider ae |
qu’à maintenant, nous n'avons pu ob- |
|
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plus grande satisfaction et
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CLECECELOENENT EE EEE NE EE EEE TEEN EEE TEE PEER ERE ETES
PAGE 6
Les travaux d'artisanat procureraïent à
nos jeunes de nombreux avantages
Œxtraits d’une causerie prononcé à
Montréal par Fiore-Mondor Chaput et
dont nous venons de recevoir le texte,
Vous ne pouvez rien faire de ré-
munérateur, dites-vous, à la campa-
gne, au cours des saisons tranquilles?
Soyez sincère et avouez que le mirage
de la ville vous a séduite avant tout
et que vous n'avez jamais songé sé-
rieusement à trouver un moyen quel-
conque de demeurer dans votre région.
Avez-vous déjà essayé de confection-
ner, de vos mains, quelques fantaisies
artisanales? Je ne connais pas de Ca-
nadienne française qui n'ait des doigts
de fée lorsqu'elle veut s'en donner la
peine. Une enquête, faite dans les
deux cents et quelques manufactures
de robes de Montréal, a révélé que
tous les travaux qui réclament de
l'adresse et de l'habileté sont exécutés
par des Canadiennes françaises et cela,
très souvent, à Ges salaires de famine.
Alors, pourquoi ne pas commencer
par faire quelques vêtements pour vous-
même ou pour vos petites soeurs, ques-
tion de pratiquer et d'acquérir gradu-
ellement une certaine compétence, en
même temps que de l'assurance et de
la confiance en vous-même? De la
couture, du tricot, voire même de pe-
tites décorations qui enjoliveraient
votre intérieur. De jolis tapis crocre-
tés, des couvre-pieds piqués, des ten-
tures, des rideaux. Quel dommage que
nous ayons si peu conservé le génie
que possédaient nos grand'mères d'uti-
liser les moindres choses dans le but
de créer du confort, de la gaieté et
une atmosphère dans leurs foyers!
Journaux ruraux et revues d’enseigne-
ment ménager publient un choix de
patrons, cours et leçons inspirés des
meilleurs professeurs et qui ne coûtent
rien. Et plusieurs organisätions socia-
les et nationales ont, entr'autres buts
d’après-guerre, celui de trouver des
débouchés pour le surplus de marchan-
dises artisanales fabriquées dans les
centres ruraux.
Que de charmantes choses à imagi-
ner! Il s'agit de s'y adonner avec
coeur et amour! L'idéal ne serait-il
pas l'organisation de groupes, par
paroisses et par régions? La coopéra-
tion dans ce domaine serait sûrement
l'une des plus belles réalisations. Plu-
: : ee ! j - |
sieurs régions ont déjà mis en évidence [sumai alors les grandes ambitions de n0S centres de iourisme et de nos}
les immenses possibilités des coopéra-
tives artisanales. Pour n'en citer que
quelques-unes, mentionnons. les comp-
toirs si bien organisés de Rivière-du-
Eoup et de Rimouski En Nouvelle-
Ecosse, au Prince-Edouard et au Nou-
|
LOS AMGELES
!
Les Nazis abattirent la Poiogne avec.
l'aide Ge 1,500 avions: la Norvège avec
1.000 avions; la Belgique et la Hollande
avec 3,000 avions. Les Etats-Unis en-
trérent en guerre avec beaucoup plus
de “plans” que de “planes”, comme di-
sait le général H.-H. Arnold.
De nos 3.000 avions de l'armée, le 6
décembre 1941. 1,157 seulement pou-
vaient vraiment se battre. Le 7 décem-
bre. le Japon réduisit ce nombre à 800.
Le seul avion de combat que nous pou-
vions construire alors en masse était
le P-46 Warhawk. Mais nos 40,000 ma-
nufactures se mirent à l'oeuvre. 19,000
avions furent construits en 1942; 86,946
en 1943: plus de 110,000 en 1944, Nous |
avions 696 pilotes gradués en 1941; 65,- |
600 en 1943. Nos premiers aviateurs
combattirent en Europe, durant cette
guerre en avril 1942. Ils étaient avec les
Anglais. Six semaines plus Tard. le pre-
mier raid américain s’effectuait sur les
cours de chemins de fer de Rouen. Un
an après nous envoyions 100 bombar-
diers à la fois: 10 mois plus tard, 1000
à la fois; et plus tard encore, 2,000. Le
27 janvier 1943, les Américains étaient
au-dessus de l'Allemagne pour la pre-
mière fois, à Willhelmshaven: le 3 fé-
vrier 1944, au-dessus de Berlin. En dé-
cembre 1943, nous laissions tomber
12,000 tonnes de bombes, ce qui sur-
passait ce que nous avions laisser tom-
ber pendant les 16 mois précédents.
À la guerre civile américaine, l'armée
du Nord était de 2,778,304 hommes, dont
104.987 au-dessous de 16 ans, 1,523 au-
dessous de 15 ans, 300 au-dessous de 14
ans, 38 au-dessous de 12, 29 au-dessous
de 11 ans. La guerre avec l'Espagne, fut
de courte durée et ne demanda que 250,-
000 soïdats de notre part. En 1917-18,
4,000,600 combattants américains pri-
rent part à la guerre. Aujourd’hui, c'est
15.000.000. Nous enrôlons nos apprentis
soldats à 18 ans; ce qui est bien triste,
mais nécessaire.
|
nisation la plus nombreuse des Etats-
Unis sera la Légion américaine. Si elle
se décidait d'entrer en politique. ses ad-
versaires auraient des difficultés. Mais
elle ne paraît pas vouloir dominer: ses
soldats, c'est-à-dire ses membres, sem-
blent décidés de continuer être dé-
mocrales ou républicains, etc. au lieu
a
de fonder un- nouveau parti politique. :
Ca ne marcheraïit pas. Ses 5 ou 6 mil-
lions de légionraires se diviseraient au
poini de vue politique. La Légion con-
tinuera à s'occuper que de ce qui Ja
regarde. ;
R. Thibaudeau
veau-Brunswick on a également ac-
compli un travail remarquable. Je
voyais même ces jours derniers les
résultats magnifiques obtenus au Ma-
initoba.
Qui entreprendra l'organisation des
loisirs en terre de colonisation? Du
bois sculpté, dans un pays où la ma-
tière première ne coûte rien. Du tis-
|sage en belle laine domestique et en
lin de chez nous. Tissage d’abord en
vue des. besoins de la maison et en-
suite, comme source supplémentaire
de revenus pour nos jeunes. Les aînés
et les plus habiles pourraient orienter |
Li A
et diriger les travaux. Je ne saurais
exprimer impression profonde créée
en moi par une visite à l'Ecole d’en- quartier général de la Défense nationa- Ifaut voir, aujourd'hui, l'émulation de ‘sommes trop portées à faire le travail,
seignement ménager d’Upton, cette ‘le a annoncé vendredi dernier la pro- Îces jeunes filles pour se tailler des pa- [Sous prétexte que c’est plus rapide.
oeuvre si admirable de son Excellence
Mgr Desmarais, évêque d'Amos. Grâce
à une généreuse collaboration du gou-
vernement de Québec, une équipe, re-
nouvelée tous les trimestres, de 60
à 75 jeunes filles choisies dans les
différents centres ruraux de la pro-
vince, s'en viennent puiser, sous la
La Survivance
filles à apprendre
La rareté des marchandises de toutes
|
| les femmes à se donner, de plus en plus,
là l'art de la couture, art négligé, depuis
: l'époque où l'on trouvait, à bon compte,
|
magasins ruraux. Mais, il n’en est plus
jainsi et qui dit que ce n'est pas pour
ile mieux? Sans doute, ‘les mamäns
surchargées se trouvaient très bien de
icette situation, qui les soulageait heu-
| reusement: mais la plupart des jeunes
‘filles ne se donnaient pas la peine d’ap-
‘prendre la couture, se rassurant à la
‘pensée qu'elles trouveraient tout le né-
j
|
|
.vreau, 29 ans, de Montréal, dont le jsin, même une fois mariées. . . Et il
imotion à ce grade. Le brigadier Gau- ‘trons, les modifier à leur guise, en y
vreau a commandé les Fusiliers Mont- ajoutant un cachet personnel: c’est
Royal en France depuis le jour de l’in- , vraiment un changement heureux et le
.vasion et il assuma la direction de cette cas de dire: à quelque chose, malheur
unité lorsque le colonel Dollard Ménard, |
:D.S.O., fut blessé à Dieppe au mois |
Id'août 1942.
î
: L'ambassadeur de
(Photo Armée canadienne) ‘
Les mères doivent encourager les jeunes |
sortes et leur prix très élevé obligent |
Le brigadier intérimaire Guy Gau- | cessaire et l'accessoire, au magasin voi- |
Moins d'anthracite en
vente cet hiver
|
l’art de la couture | sn _x 2 prnnine, r6.
- : gisseur du charbon, annonce que cet
est hon! ne hiver, il y aura moins de charbon an-
Quelle économie pour les familles |thracite pour le chauffage domestique
inombreuses! Nos jeunes filles aiment à que pendant l'hiver 1943,4; mais le
lchanger de toilettes souvent, c'est nor- gouvernement a pris les mesures né-
mal; en les fabricant elles-mêmes, ces |cessaires pour combler ce déficit en
de-meilleure qualité, le travail est plus 'plémentaires de coke. |
solide ‘et elles ont l'orgueil, bien légiti-! Be régisseur est d'avis que si tous
me, de dire, quand on les félicite pour jles consommateurs économisent le
leurs jolis costumes: “C'est mon ouvra- charbon autant qu'ils le peuvent, et
ge!” Voilà une marque de commerce | s'ils continuent. à collaborer avec leurs
qui vaut son pesant d'or, aux yeux des lvendeurs en donnant leur commande
jeunes gens sérieux, anxieux de se choi- jassez tôt et en acceptant leur part de
sir une épouse, possédant toutes les ;succédanés de combustible, il ÿ aura
l'auatités d'excellente femme de maison. ‘une quantité suffisante de combustible
Les mamans encourageront leurs fil- pour tous.
Mettes, dans cet art de la couture; nous
DONMELLY
Mariage Giroux-Raby
Lundi, le 20 novembre, avait lieu dans
inotre église le mariage de M. Théodore
Raby et de Mile Yolande Giroux.
Qu'un jour ou l'autre, la maman man-
que, les jeunes filles, à la tête de la
besogne, se trouveront désemparées; |
laissons-les se débrouiller sous nos
yeux; le gaspillage, qu'elles peuvent
| aire, sera vite rembourser, par les ser- = Ë
Fe : 1 Vu l'absence de son père, dans les for-
dés Fu et EE ices armées en Angleterre, la mariée é-
elles-mêmes avant tout. |
tait accompagnée par son oncle, M. Ro-
Ed
MERCREDI 6 DECEMBRE 1944
| | Le Saint Evangile |
Le 2ème dimanche de
l'Avent
EVANGILE ,
( S. Matthieu, chap. XI, v. 2 à 10)
En ce temps-là, Jean entendit parler
dans s2 prison des oeuvres merveilleuses
|
[les vêtements tout faits, ans nos petits [couturières peuvent se payer un tissu [accordant des approvisionnements sup- | de Jésus-Christ, et Ini envoya deux de
ses disciples pour lui dire: Etes-vous
celui qui doit venir, ou devons-nous en
attendre un autre? Jésus leur répondit:
Allez rapporter à Jean ce que vous avez
entendu et ce que vous avez vu: les
aveugles voient, les boiteux marchent,
les lépreux sont guéris, les sourds en-
| tendent, les morts ressuscitent, l'Evan-
gile est annoncé aux pauvres; et heu-
reux celui qui ne se scandalisera point
à mon sujet. Comme ils s’en retour-
naïent, Jésus se mit à parler de Jean,
let dit au peuple: Qu'êtes-vous allés
ivoir dans le désert? un roseau agité
‘par le vent? Mais encore, qu'êtes-vous
‘allés voir? un homme vêtu mollement?
Vous savez que ceux qui s’habillent de
la sorte sont dans les palais des rois
Qu'’êtes-vous donc allés voir? un pre-
phète? Oui, je vous le déclare, et plus
qu'un prophète; car c’est de lui qu'il
direction de professeurs remarquable-
ment qualifiées et dévouées, les scien- :
ces domestiques par excellence qui en:
feront — chacune dans son milieu —
de vraies femmes “dépareillées” et ca-
pables de faire rayonner autour d'elles
la saine doctrine. Quelle belle semence
dont nous ne Jouerons jamais assez les
avantages incalculables pour. notre;
toire de notre pays, afin de nous per-
imettre de le mieux faire connaître.
Former des guides compétents, capa-
‘bles de parler intelligemment du Qué-
t
‘faire apprendre la géographie et l'his-,
j France a 7 filles Ce qui est recommandable pour les
PDIE CEE S vêtements, le devient pour tout ce qui
OTTAWA. — Lorsque le comte Jean concerne la parure de la maison: tis-
de Hauteclocque, aristocrate français Sage, tricot, broderie; nos jeunes filles
lâgé de 51 ans, soldat et diplomate ré- n’en sauront jamais assez, puisque la!
:cemment nommé ambassadeur de Fran- femme moderne doit tout mener de!
|
Ice au Canada, arrivera à Ottawa pro- |front et se préparer à faire face à tou-
ichainement, pour occuper la spacieuse tes les situations. On ne se contente
‘ambassade, il aura besoin de toutes les plus des intérieurs au visage mort: il
‘land Giroux, de Girouxville, et M Raby | Est écrit: J’envoie devant vous mon
‘était accompagné par son père. Ange, qui vous préparera la voie.
|
Le déjeuner fut pris chez Mme Gi! REFLEXTONS :
iroux. Le soir, les nouveaux époux par- | Les oeuvres merveyilienses que Jesus
ur un court voyage à Edmon- opérait extérieurement sur les corps, il
ô ne cesse point, d'une manière spirituelle
et invisible, de les opérer sur nos âmes.
Sommes-nous aveuglés par l'ignorance
ou erreur, Son esprit nous éclaire.
itirent po
‘ton. |
+ + &
Vendredi soir, le 17 novembre, plu-
classe rurale. Voilà ce qu’on peut ap-|
peler à juste titre “L'Aide à la Jeu-
nesse”. Le complément serait peut-
être certaines facilités d'’acquisitions
de métiers à tisser pour toutes celles
qui retournent chez elles. Un métier
par région, ce n'est évidemment pas:
suffisant pour répondre aux besoins
de nombres familles et encore moins
pour développer une
ressante, Espérons voir se développer |
aussi une organisation artisanale qui |
occuprrait également les loisirs des
jeunes gens. Des rneubles, des jouets,
du fer forgé, des bibélots de toutes
sortes.
Chers auditeurs, vous confierai-je
un beau et grand rêve que je fis un
jour? Celui d'une coopérative de pro-
duetion artisanale, complétée d’un
comptoir coopératif de vente. Je ré-
cette supposée initiative dans les dix
points suivants:
1) Développer, par une campagne de
rééducation, le goût des choses arti-
sanales. pour nous-mêmes aussi bien
que dans nos foyers: tissus en laine
domestique, décorations d'intérieurs
cadeaux, souvenirs, étrennes, etc.
2) Conseiller les artisans. Les aider
var des suggestions pratiques, en vue!
d'une production soignée, régulière et
en rapport avec les goûts du public:
acheteur et la demande des divers.
marchés,
3r Découvrir les talents chez les
nôtres. qui, très souvent, s’ignorent
eux-mêmes. Les grouper par régions,
sous forme de coopératives spécialisées. .
41 Parvenir, par tous les moyens
possibles, à convaincre nos jeunes gens
et jeunes filles qu'il est beaucoup plus
honorable et tout aussi profitable d’'exé-
cuter chez eux un travail artistique +
preuve d'initiative et de personnalité
— que de servir les autres (souvent des,
étrangers inférieurs à eux mêmes) mé-
me à gain plus élevé. j
5) Trouver des débouchés pour tous
genres de production artisanale exé-
cutée avec soin et consciencieusement.
6) Encourager la production rurale
par la consommation urbaine: premier
et principal moyen de distribution.
7) Visiter les centres de tourisme
du Québec. Persuader les propriétaires
d'hôtellerie et de pensions, première-
ment. de donner à leurs maisons — :
outre un aspect propre et invitant —
un visage vraiment canadien-français:
deuxièmement, de servir des mets ca-:
nadiens et non des spécialités “à la
Boston” ou à la Newberg”. Diriger
les touristes vers les maisons recon-
nues par le comité de l'Initiative Arti-
sanale. ;
8) Préparer des itinéraires et orga-
niser des voyages susceptibles de nous ‘
Pour avoir tué un chat
Les Egyptiens adoraient plusieurs es-
pèêces d’animaux et nourrissaient des
.bêtes sacrées dont la mort était un-
deuil public. Lorsqu'un indigène ou un.
étranger tuait une de ces bêtes, même :
par mégarde, les prêtres réussissaient
‘quelquefois à préserver le coupable con- :
‘tre la fureur populaire en lui imposant :
Après la guerre, ün croit que l'orga- une pénitence, mais le plus souvent, ;
leur intervention était impuissante
sauver.
Du temps que l'historien Diodore de:
Sicile voyageait en Egypte, vers le mi-
lieu du premier siècle, avant notre.
ère, un Italien, établi dans Alexandrie,
tua par hasard un chat. Le peuple :
s'assembla aussitôt, le saisit et le mit
en pièces, malgré sa qualité de citoyen .
romain, malgré les prières du roi qui :
‘dépendait de Rome et qui craignait
pour sa couronne,
— —
La vengeance la plus noble. c'est le :
pardon. Molière
industrie inté-
à le
9) Nous efforcer de nouer des rela- |
tions avec nos compatriotes résidant Chambres disponibles pour loger son
jà l'étranger, (dans les provinces an- [AMPOSAREE famille. Il a sept filles dont
glaises où aux Etats-Unis) ainsil'âge varie de 8 à 20 ans. ne
qu'avec les associations touristiques de ! Le nouvel ambassadeur français des-
(l'Amérique latine: leur faire parvenir :Cen@ d’une famille militaire, Son pêre
Îdes circulaires bien conçues et artisti- ja Perdu la vie au cours de la première
quement illustrées, mettant en relief :87ande RNCS: . 2
les beautés uniques de notre province | Ie comte MEME & été blessé au
typiquement française: facon d'orien- |COMbat et a été aécoré de la Légion
iter le tourisme chez nous. d'Honneur. Après la première grande
10) Travailler à avoir un jour une [801€ il fit partie du service diploma-
centrale, de pensée et d'action cana- |tiIue français. I demeura successive-
dienne-française, Centrale. qui com-|"€"t dans plusieurs pays. Lors de la
rendrait: une bibliothèque et. une SÉRAEUTE, dé ne en 1940, il
es de repos. Une école d'orienta- FtÉneut CORTE en Syrie.
tion complétée par un bureau de pla-
icement. Un comptoir artisanal. Un
iservice de propagande et de rensei-
ignements, destiné à faire la publicité
ide nos produits, de nos industries, de
Deuil pour les jumelles
Dionne
North-Bay, Ont. — Les jumelles Di-
onne ont perdu l’un de leurs parents
A ma grande satisfaction, il m'est qu'elles aimaient le plus, le 26 novem-
permis d'ajouter que ce rêve est déjà bre, dans la personne de leur grand-
artisans.
nom de l'Initiative Artisanale, il existe : de 77 ans. L'un des pionniers de la ré-
‘maintenant à Montréal un embryon— :gion, M. Diohnie a construit la maison
.Si je peux m'exprimer ainsi—du comp- où sont nées les jumelles. I1 est mort
.toir et de la centrale projetés, aux-:à sa demeure à Corbeil, Ont.
lauels se dévouent une quarantaine de’ Un lien profond d'amitié liait les ju-
collaborateurs sociétaires. N'est-ce pas melles à leur grand-père et lorsqu'il fut l'habileté des mains, la formation du.
orté à l'hôpital de North-Bay.
peuvent réaliser la coopération et la Jan dernier, pour subir une opération.
elles se rendirent le visiter à l'hopital.
là un exemple marquant de ce que trans
solidarité?
î
Î
|
|
‘partiellement réalisé; puisque, sous le père, M. Olivier Dionne. décédé à l’âge
eu . isieurs dames et demoiselles amies se
[faut de la variété, de la vie, dans tous! : M ent
Îles coins du foyer et cela demande à la RÉ RnRe ne FRE ER
| femme des miracles d'ingéniosité, sur j'fonneur de Mie Yolande Giroux, eë
| : * ".. lui offrirent plusieurs cadeaux-souve-
tout quand la bourse modeste exige! 7 : ; 2
e : : inirs à l’occasion de son prochain ma-
qu'on tire tout de ses mains et de sa!
tête iriage.
Notre expérience de maman surchar- | tr
k Fm na à | Cercle des Fermières, — Malgré une
gée nous permet d'avertir les jeunes | pe RASE
À 3 . deuxième invitation, quelques dames
filles que c’est, pour elles, le temps uni- | à É ;
ue de se former aux tâches intellec iseulement se rendirent à l’assemblée du
Fe ICercle des Fermières, le ler décembre
après-midi.
Ces quelques braves acceptérent de
[fournir entre elles le dernier montant
dû sur les accessoires à tisser.
j
ituelles, artistiques et ménagères. Deve-
nues épouses et mères, elles auront
d’autres devoirs s’accaparant des heures
et des minutes, ce sera l'époque de
imettre à profit leur science et non plus l
le temps d'apprendre. Fe
| a
Les équipes d’études sont naturelle- | F en rs “S 1. ue sus
ment désignées pour devenir des écoles ; Te GE !assemblée régulière mensuelle
{ : -
ménagères ambulantes où, entre amies Le ÉR a à M
jet voisines, on s’instruit mutuellement, jeUr DROPOREON Ce-ME-CAnON. Qure
es {grand’ oi nté (e]
chacune mettant généreusement, au 872 ad'messe soit chantée pour tous nos
service des autres, son petit bagage de SRE, nn
connaissances. Plus de ces mesquine- ; :
Dee ; A. Visiteurs Mme Albert Régnier et
ries: “A1 n’y a pas de danger que je. fillette, chez M. et Phil Ré
donne mes recettes ou que je passe mes :°4 t1lEtie, Chez M. € ee
patrons, tout le monde va se mettre à Le a. ne SSI -ReTAR IA Four Se
en taire du pareil!” Non, ca he-doit LE e de quelques jours parmi les siens.
plus exister cette mentalité là On se:
tend la main amicalement, pour former :
sautour de nos foyers ruraux, une gé- ‘
inération de femmes insurpassables pour
Le tabac canadien
autrefois
Les Indiens cultivaient du tabac au
Canada le long des rives du fleuve St-
Laurent lorsque Jacqües-Cartier est ar-
'rivé dans ce pays en 1535, mais ce n'est
‘que bien des années plus tard que le
tabac est devenu un produit important
‘dans le Commerce d'exportation, dit le
Dr Norman A. MacRae, de la Division
du tabac du Service des Fermes Expéri-
mentaies. La production commerciale
(de tabac au Canada remonte à 1720.
ÎLa quantité produite cette année-là
l'était d'environ 10,000 livres. Le plus
clair de ce tabac se composait de tabac
‘à pipe cultivé dans la province de Qué-
‘bec. Quelques-unes des variétés que l’on
icultivait alors se retrouvent encore sur
les fermes de la province de Québec.
{ La production du tabac atteignit le
! chiffre de 166,000 livres en 1734. L’an-
inée suivante le Gouvernement français
jadopta pour la première Vois un pro-
jgramme d'encouragement à la produc-
tion du tabac en Nouvelle-France, pour
iSuppléer aux approvisionnements ve-
nant du sud et de la terre natale.
: Après la révolution américaine, un
granû nombre de loyalistes émigrèrent
au Canada et quelques-uns d'entre-eyx
is’'établirent dans le sud-ouest d’Onta-
irio. Beaucoup de ces loyalistes venaient
(du su des Etats-Unis, où l’on cultivait
du tabac et ils avaient apporté avec eux
ide la graine des variétés qu’ils culti-
ivaient. Ce fut le commencement de l’in-
Dargis, de Trois-Rivières (Qué.) : idustrie du tabac dans les comtés d'Es-
Sous-lieutenant d'aviation Roland FRS de Kent dans l'Ontario.
Langlois, de Val Brillant (Qué.):
deuxième rangée: Officier pilo-
te Léopold Brochu, de Sainte-
Marie de Beauce (Qué.)): Ser-
gent de section Jean-Paul La-
caille, de Magog (Qué.): Officier
pilote Gilles Boulanger. de Mont-
magny (Qué.): troisième rangée :
Soüs-officier breveté J.-A. Ryan,
de Toronto: Sergent de section
Denis Desjardins, de Montréal;
Sous-officier breveté Vernon Ir-
vine, de Nakomis (Sask.). Photo
ci-contre, au centre: Une lourde
charge de bombes est transportée
sous la carlingue d’un quadrimo-
teur par (de gauche à droite) l'a-
viateur-chef Wilfrid Paquette, de:
la Tuque (Qué.): le sous-officier
breveté Marcel Deschêénes, d'Ot-
tawa, et l'aviateur-chef J. La-
force, de Grävenhurst (Ont.). La
photo du bas: Des équipages aé-
riens se font transporter à leurs
avions. : ;
(Photos CARC outre-mer)
goût, de l'intelligence et du coeur.
Jeanne L'Archevêque-Duguay. ;
‘(La.Terre de Chez Nous).
a
Ces trois photos ont été prises à
l'escadrille des “Alouettes”, en
Grande-Bretagne. Phcta ci-des-
sus: Quelques membres de l’esca -
drille au repos, en Grande-Bre-
tagne. Première rangée, gauche à
droite: Officier pilote Pierre Ha-
ché, de Petit-Rocher N.-B.) ;
Sous-lieutenant d'aviation Jules
Bizarreries
‘a
; Pourquoi, lorsqu'on dit d’un homme
‘Ti est rond en affaires”, est-ce comme |
:si on disait de lui: “Il est carré en af- |
{faires"?
Pourquoi l'action de chercher à pren- |
re du gibier s’appelle-t-elle “chasser”?
Pourquoi pour avoir de “argent a.
tre de l'argent de côté”? |
Pourquoi un bruit transpire-t-il a- |
vant d'avoir couru? |
Pourquoi dit-on: “Qui voit ses vei- |
ines voit ses peines”, alors que c'est !
ilorsqu'on n’a pas de veine qu'on a des |
i peines?
pun tel”, alors qu’il est “éteint”?
a RE nn i
| Les souverains Pontifes furent très
lincontestablement les précepteurs des
rois, les, conservateurs de la science et
iles instituteurs de l'Europe.
vant soi”, faut-il commencer par ‘’met-
. . : Î
! Pouïquoi dit-on d'un défunt: “Feu
Dèe Maistre,
Notre marche est-elle chancelante
dans la voie du bien, Sa main raffermit
nos pas. La lèpre du péché ronge-t-elle
jnotre âme, il la guérit par les sacre-
ments. Sommes-nous sourds à sa paro-
le, à ses inspirations: il vient toucher,
ouvrir l'oreille de notre coeur, Quand
nous sommes morts par l'iniquité, il
nous tire du tombeau, nous ressuscite
par Sa grâce. Quand nous sommes pau-
vres, faibles, délaissés, il nous fortifie
par ses consolations. — Oui, Ô Jésus,
vous êtes bien celui qui doit venir, et
nous ne devons pas en attendre un
autre. Venez donc! Votre abaissement,
l'obscurité de votre visite ne me scan-
daliseront pas. Vos effets miséricor-
dieux sur mon âme diront assez, je
l'espère, que vous êtes mon Dieu. Vous
l'avez créée, vous l'avez rachetée: vous
seul pouvez la guérir.
Un de ses amis du diocèse, le curé de
Bublanne, qui était de forte corpulence,
l'entretenait un jour familièrement.:
—Monsieur le curé, lui dit d'un ton
plaisant ce brave confrère, je compte
un peu sur vous pour me faire bien-
venir là-haut... Quand vous irez au ciel,
je tâcherai de m'’accrocher à votre sou-
tane. *
La réplique, accompagnée d’un gra-
cieux et malin sourire, ne se fit pas
attendre:
—O mon ami, gardez-vous-en bien.
L'entrée du ciel est étroite: nous res-
terions tous Geux à la porte.
editions Parisca
2027, rue Peel, Montréal
Les Îles de la nuit
par Alain Grandbois. Pages poéti-
ques en prose, ($2.00).
Vent du large
Par J.-L. Gagnon. Etude du carac-
tère anglais, cadre contemporain.
(61.25).
Horizons
d'après-guerre
par J.-M. Nadeeu. Synthèse de la
politique du Canada depuis 1939.
($1.25).
Le roman. de Tristan
et Iseut
Pa J. Bédier, Réédition d’un ïo-
man d'amour, ($150).
Les lèvres qui mentent
par M. Dekobra. Roman d'amour et
d'aventures, ($1.50).
Préface à la paix
par N. Pierre Lenoir. Quelles seront
les décisions de la prochaine Con-
féronce de la Paix? Le livre de M,
Lenoir étudie ce Moblème à la lu-
mière des événements écoulés depuis
1939. ($1.75).
Problèmes
4 L .
d’aujourd‘hui
Par Louis Marlio. Synthèse des gran-
des questions qui ont agité le mon-
de au cours des derniers dix ans.
($L.25).
Marguerite Audoux.
Pat G. Reyer. Vie de l'admirable
écrivain Marie-Claire, semeuse de
Joie. ($1.25). ;
Le portrait de Dorian
ray
par Oscar Wilde, Livr
appelé le premier
de la littérature ang
e que l'on à
roman français
laise, ($1.50).
MERCREDI 6 DECEMBRE 1944
4
rv
oo
Ma montre
Mot de Grand-Père à propos des Concours
<
J'ai été assez embarrassé pour distribuer les prix du CONCOUIS | Gest aujourd'hui ma tête alors je vais
de novembre. Imaginez-vous qu'il y avait près de 200 concurrents. au bureau de poste. Ah! quelle joie!
Je vous avais promis un où deux abonnements à la petite revue | ji reçu une pettie boîte,
e e e
? illustrée “Héraut”. J'ai décidé d'en donner six. J'aurais VOUIU |&est une montre et en Rd en
en donner à tous. Mais malgré toute ma bonne volonté, j’en suis |;net
facapable. Cela va me coûter 360 gros sous Ce mois-ci. Peut-être| ja belle montre d'or est de forme
qu'un autre mois, je pourrai en donner d'autres. rectangulaire. fl
Je donne en même temps 9 autres prix.
brochure illustrée sur la ville de Québec, le berceau de la race
française en Amérique. Je suis certain que mes jeunes amis qui
recevront cette brochure seront heureux et fiers de leurs origines.
Un mot aux gagnants de la Revue “Héraut”. Voulez-vous
faire plaisir à Grand-Père? Quand vous aurez lu votre petite
revue, prêtez-la à vos voisins pour qui
Ne soyez pas égoïstes.
bien.
Avez-vous pensé à'vOtre concours de décembre? Il est très
facile, n'est-ce pas? Relisez ce que je vous ai écrit à ce sujet la
semaine dernière. Hâtez-vous de m'envoyer votre réponse avant
le 23 décembre.
Bonne chance!
C’est une belle petite
initiales qui sont finement travaillées.
Le bracelet est aussi en ‘or pur. Un
petit pivot qui est dans le cadran sup-
Habituez-vous dès maintenant à faire AU \jetite les heures. Le cadran est en ivoi-
{
!
\
Le boîtier renferme de très belles
petites roues qui ne s'arrêtent que lors-
ique le remontoir est démonté.
| Les coups rythmés de ma petite mon-
itre font tic-tac. Sans relâche je la mon-
lte; elle n'arrête pas, elle est comme
les battements du coeur. Quand la
Imontre arrête elle n'indique plus l'heu-
ravnd- 21 dt à re, elle est comme le coeur quand le
Votre vieil ami,
coeur arrête: la vie est finie.
| J'aime ma montre; quand je la re-
è
‘garde elle m'indique que c'est le temps
ide travailler où de n'amuser.
loreiller je place ma montre et je m'en-
HISTOIRE DU CANADA, ‘
ldors silencieusement avec le bruit de
Les vertus de Mgr François d +
‘_ Montmorency-Laval ou
|
Laurette Daigle,
Fort Kent, Alta.
Lettre du Frère Houssart, ancien do-
mestique de Mgr de Laval, à M.
Tremblay, directeur des missions
ee mens
: i
et les yeux éleves vers le ciel, avec |
une dévotion merveilleuse, non seule-
©
ment dans les violentes douleurs _.
Pourquoi n'y aurait-il pas dans &
Q
ance
Sur le boîtier un artiste a gravé mes |
porte les petites aiguiles ai sont fine- Aline Brochu
; iment effilées et qui indiquent l'heure. Emilia Ma
ls en profitent eux aussi. La grande indique les minutes et la | :
Yvette Mageau
À tous les soirs en dessous de mon [voulons prendre part au concours de |Emile de Legal.
La Survivance PAGE 1
Pour rire
Concours de Noël |
Les réponsés devront être arri-
vées pour le 23 décembre
La plus petite prison du
:_ monde
La plus petite prison du monde est
es celle de la Cité du Vatican qui ne com
Le concours du mois de décembre | porte en effet que deux cellules, presque
aura pour sujet Ia fête de Noël. cette | toujours vides d’ailleurs.
fois encore vous pourrez choisir à votre Malgré cette exiguité, la prison du
goût ce que vous jugerez le plus facile. : Vatican est dotée d'une bibliothèque,
i—Pour vous aider voici quelques | d’une salle de bains et d'une salle pour
suggestions: les exercices de culture physique.
Décrivez la crèche de Noël, de l'église,
ou bien l'arbre de Noël dans votre
foyer; racontez un conte de Noël; dé-
crivez la messe de minuit. Envoyez-moi
n'importe quelle autre composition, mê- Les autruches habitent l'Afrique et
me celles de votre classe, pourvu que lfArabie; leurs 1 p umsnetoetaoineta
cela soit une composition sur Noël. .J’'Arabie: leurs plumes ont toujours été
2-11 n'est pas nécessaire d'envoyer u- très estimées. Jadis, on chassait les au-
ne longue composition; mais il faut truches à coups de bâton, pour ne pas
qu’elle soit propre. Attention à ne pas détériorer leurs pjumes. La chasse est
faire de fautes. pratiquée moins activement mainte-
nant qu’on élève les autruches er Cap-
3—Mettez sur votre composition, :
tre nom, votre âge et votre adresse. ltivité, soit en de vastes enclos où Camps,
Comté vacant
Un député venait de mourir.
Il ne manquait pas de candidats à Ja
succession. Certains manifestaient mê-
me vne impatience d'assez mauvais
goût.
Le défunt n'était pas encore Con-
duit à sa dernière demeure qu’un cendi-
dat demandait au ministre compétent:
_-Vous opposeriez-vous à ce que je
prenne la place du défunt?
__Kon, répondit le ministre, absolu-
ment pas; entendez-vous avec l’entre-
neur des pompes funèbres.
| Prix de novembre
Plumes d’autruche
Revue “Héraut”
Fort Kent
Donnelty
Falber
Claire Landry
Juliette Côté
Carmen Servant
Ecole St-Augustin
Gladys Davis
Lionel Ayotte
vo-
Québec illustré
4— N'oubliez pas de m'envoyer voire y Soit au milieu des animaux domesti- = + *
Berthe Blanchet Balater concours pour qu’il m'arrive avant le 23 aues ordinaires. L'élevage se pratique Classe d’arithmétique
Hair Girouxville | jécembre. Je publierai quelques-unes [au Caire, en Californie, à l'île Mauri- | Le Maître. — Comment font cinq
[l
mais c'est dans Ja |plus un?
colonie du Cap qu'il a le mieux réussi, Silence dans l'auditoire.
&—I1 est entendu que je donnerai de © en général dans toute lAfrique du | Le Maitre. — Voyons: je suppose que
beaux prix. Hâtez-vous, vous serez peut- | Sud, où le troupeau domestiqué des jje vous donne cinq lapins, puis encore
être le gagnant d’un de ces beaux prix. |autruches ne compte pas moins deiun lapin, combien aurez-vous de Japins?
Grand-Père Le Moyne | 500,000 têtes. ‘| Le petit Henri. — Sept, Monsieur.
Une autruche adulte fournit par an Le Maître. — Comment, sept?
environ 700 grammes de plumes; mais! Le petit Henri. — Mais oui. j'ai déjà
ce n'est qu’à 5 ans qu’une autruche est un lapin à la maison.
en état de donner ce produit, Les jeu- k + *#
nes fournissent bien quelques plumes En Chambre
dès l'âge de 9 mois, mais ces plumes| Jeux députés au parlement provincial
St-Ppaul, le 28 novembre 1944 | sont de qua étéfniilntisoebetaoinetaoi | échangent des aménités:
. lsont de qualité inférieure.
Cher Grand-Père Le Moyne, 11 y aura exactement 40 ans le 1er! : :
Comme l'an dernier, nous les élèves | janvier prochain que V'incident suivant On ne ee pas par errachement vous m'avez pas encore une fois ouvert
du grade 8 de l’école Saint-Paul nous se produisit etre Morinville et St-|0mme on € croit parfois, mais enl\ja bouche en public.
. coupant la plume au niveau de la peau. | _Je vous en demande bien pardon,
FÈes grandes plumes des ailes sont AU iretorque l’autre: toutes les fois que
pone de 24, recouvertes en partie de | vous avez parlé. . . j'ai bâillé à me dé-
plumes bariolées de blanc et de noir, lerocher la mâchoire.
puis de plumes noires. La queue suit là % + +
coloration des ANS et fournit 40 plu-; Pas curieuse
mes, inoins belles, d'un blanc moins à Lucette doit aider au menage mais
Les plumes, sont lavées, séchées, | 1e Je fait avec une regrettable molles-
de -triées, attachées en faisceaux et mises :
len caisses pour l'expédition. Elles sont
des meilleures compositions dans le nu-|Ce, à Madagascar,
Ste-Lin? |, ;éro de Noël de La Survivance.
|
Carmen Marcotte
Antoinette Potvin
Cécile Cloutier
Ros. et J.M. Noël
Thérèse Jasmin
Picardville
St-Edouarû
Faïher
| ee
[IL Y À 40 ANS ET PLUS
|
Lettre reçue |
Chapeau de soie ou
Tuyau de Castor
,
_—Enfin, dit l’un d'eux, grand parleur,
la’ page des jeunes, et nous espérons| Le curé de Legal, le même qui écrit
lêtre es heureux gagnants de quelques ‘ces lignes, avait reçu invitation spécia-
iprix. lle de prendre part au banquet ou sou-
Nous vous envoyons cinquante-cind iper de famille (snack) du curé voisin,
isous, le fruit des contributions volon- |j'abbé Ethier, à Morinville. ‘Parole don- |
taires de notre “Union du 8e grade”. née, parole suivie. Or dans ces temps-
j\ous aimons beaucoup “La page des |jà, il n'était pas question de difficulés,
jeunes" particulièrement les poêmes. ‘d'obstacles, de mauvais chemins,
NY
© : Ë
étrangères ï È : FE @ à Dans la Survivance nous aimerions y grand froid, etc. Rien n'aurait empé- RS | _-Yoyons. lui dit sa mère, tu n'as
séminaire . aa a nie 7 eve Se. plaie, ‘mais Ê Se : é | des fois des devinettes, des chan-|cné de se rendre à une si aimable ne On pas regardé dans les coins les
mort de Mer de Laval Ger sept. Fi ue ci . . no. Re PETITE BANQUE & en LE mere RE invitation. Eù pourquoi pas? | | | Voiles CNRS se :
1208) que je lui vu souffrir Journel- e ct-chédue élève vourrait déposer giraient se jouer à la fin de nos assem-|! Le sol était gelé, les lacs couverts de cure = —Onh! tu sais, maman, réponä Lu-
lement pendant l'espace des vingt an- i@ É FX FERRSE & |blées. Iglace et d'un peu de neige, les routes À 5 ‘cette, je ne suis pas curieuse du tout.
(Suite) peer ue : L ee d'être eu 2 ot &| Merci pour votre grand dévouement |bien tracées, vu que chacun en profi- Le langage des parapluies + * +
' s service de Sa Grandeur, et ses plaintes | © ‘8 la la cause des jeunes. : ai i : isites, Ton ; A l'école
n est vrai j'avais comme prévu celétaient plutôt des élans d'amour de & pour aider la Page des Jeunes? 1 a ne . ps l'école St-Paul, ee ca ee = . Le parapluie, tons comme les fleurs, se Le professeur à ses élèves:
mal et j'avais prié Sa Grandeur dès le |Dieu.et de conformité à sa sainte VOo- 6660606000 0000000080008 2x © l Roland Boudreault pas sortir depuis juin j son langage. C'est une revue anglaise : _Certains mots en ail forment leur
dimanche des rameaux de ne point as- lonté, que de véritables plaintes.
sister à l'office de ce jour parce de) 50. La mortification au boire et au!
son pied était extraordinairement enflé manger n'est pas le moindre point de (rien, c'est ce ‘qui mortifiait extrême-
et qu'il y avait du danger que le froid lses vertus, au contraire je crois que |Ment les cuisiniers et leur faisait dire
n'en augmentât le mal; mais Sa Gran- c'en esf un des plus grands, quoique | AUE Sa Grandeur était bien difficile.
deur suivant l'attrait de sa dévotion et bien des personnes l'ait tenu pour un |Si Sa Grandeur avait, comme bien des
de son zèle n'eut aucun égard à mes lhomme fort difficile en ce point. Il Sts ont fait, fait paraitre sa mortifi-
prières et assista à tout l'office de ce lest vrai qu'il faut l'avoir pratiqué et:cation, et qu'elle eût déclaré que ces
jour qui est fort long: le mercredi au servi autant de temps que jai fait, | Viandes bien apprêtées étaient bon-
soir Sa Grandeur ayant été à ténèbres, pour avoir bien su connaître et dis- nes mais qu’elle voulait s'en priver
elle se plaignait beaucoup de son pied, cerner le vrai d’avec l'apparent, car + n'en avoir que des moindres et mal
sur quoi je lui dis que je dirais à M. le leffectivement Sa Grandeur paraissait lapprêtées afin de se mortifier, chacun
Supérieur de prier Sa Grändeur de ne |beaucoup affectée de certains aliments, saurait applaudi à Sa Grandeur, cela
point aller davantage à l'église cette jaurait calmé les esprits et aurait fait
[avoir à tous une grande estime de
et mévrisait les autres d’une. manière
semaine là, et qu'assurément il arrive- la faire croire qu'il recherchait son
rait quelque chose d'extraordinaire à celgoût: mais il est certain qu'il ne le isa vertu et de sa mortification mais
pied. Elle me dit que ce n'était pas la lrecherchait pas, bien au contraire il [c’est ce que Sa Grandeur fuyait com-
peine d'en parler, et depuis ce mo- [cherchait à le mortifier en tout, c'est ime la peste, et en méprisant ainsi les
ment là elle ne se plaignit plus, delde quoi j'ai autant de témoins qu'il
crainte qu’on l'empêchät d'assister au |a eu'de personnes qui lui ont préparé
reste des offices de cette sainte semaine,
aimant mieux souffrir que de manquer
ibonnes viandes elle contentait sa mor-
à manger, et toutes conviendront avec îne s’en faisant servir que de méchan-
moi qu'ils ne savaient comment assai- ites ou de moindres, et s'attirait de
à ses dévotions et à l'ardeur de son sonner les viandes pour Sa Grandeur, |Plus, par une humilité toute admirable,
zèle, pour assister devant le très St- Iparce que Sa Grandeur n'y voulait |1e mépris de plusieurs et l'estime qu'on
Sacrement, qui était extraordinaire laucun assaisonnement. Chacun d'eux [Feisait qu'elle était très difficile. Quel-
dans ces temps là. J'aurai plutôt fait, voulaient tâcher à lui faire de bons qu'un rapportant souvent à Sa Gran-
Monsieur, de vous dire en deux mots, ragout et de bon gout, et Sa Gran- deur que lon disait qu'elle était fort
que quand il s'agissait du service de deur voulait que les viandes n’eussent difficile pour son manger, $a Gran-
Dieu et de la charité du prochain, au- aucun gout, et pour cacher sa morti-
cune douleur ni infirmité n’était capable fication en cela elle se plaignait des |
d'y faire manquer Sa Grandeur en un meilleures viandes et des mieux ap-;
seul point; mais quand il s'agissait de 'prêtées, en disant qu'elles ne valaient | (à suivre)
civilités purement humaines, ou de vi-
sites inutiles Sa Grandeur prenait
Un gars du 22e qui fait peur aux autres
dire fort tranquillement et doucement
qu'il fallait les laisser dire.
toujours le prétetxe de ses infirmités
pour s'en dispenser et faisait même,
pour cela, quelquefois paraître être plus :
incommodée qu'elle ne l'était en effet. |
Mais ce qui fait mieux connaitre la.
patience de Sa Grandeur dans ses plus
grandes plaintes, c'est quand on vou-
lait avoir égard à sa douleur et à ses | . ; __ ‘geait un bataillon, en les ponctuant de
plaintes et qu'on voulait l'épargner, | Martel venait de partir en PEIMIS- coups de feu pendant que le caporal
elle voulait qu'on fit ce qui était né- 507 quand je suis PASSE aÛ régiment. Inettoie deux postes, tue cinq Boches
cessare à.ses plaies sans avoir égard |J€ 7€ Vai donc pas rencontré. Il paraît ef fonce droit sur la porte d'où leurs
à ses dittes plaintes et douleurs. En qu'il est trapu, costaud, dur à Cure et ‘camarades émergent.
pansant la plaie qui lui à causé la qu'il a un visage terrible lorsqu'il er]
mort, sa douleur était si grande que ten colère. Mais alors, disent les- gars, ‘une grenade. Il n’achève pas son geste
tout le corps lui en frémissait, il se il faué le Voir ses la mélée. sien ne ique Martel est sur lui et le trans-
plaignait d'une manière à tirer des il'émeut, rien ne l'effraie, rien ne l'aAT- ‘perce. 11 abat deux Allemands qui lui
larmes aux yeux de ceux aui étaient
rête. Malheur au Fritz qui montre le |bioquent l'entrèe. Hurlant et tirant, il
présents. Le bon frère Boussat y étant Las du nez:
un jour dit à Sa Grandeur par com-
idescend l'escalier du sous-sol où ‘la
Sa dernière prouesse remonte à la garnison s'est barricadée. L'ennemi
passion: Eh! bien, Monseigneur, que prise de San Fortunato. Vous con-
voulez-vous que nous fassions? que
‘abasourdi se croit perdu. Ii se rend.
naissez Vhistoire. Le Vingt-Deux de- | Martel désarme quarante-sept prison-
mettrons-nous sur votre plaie? Sa vait s'emparer du
Grandeur lui répondit d’un
Palezzo Belvedere, iniers (dont trois officiers), que Lepage
accent dont la tour se dresse Sur la pointe [au dehours fait défiler jusqu'au P. C.
tout transporté et embrasé de l'amour jouest du massif. Le colonel avait dé- En cours de chemin, deux nazis apeu-
de Dieu et les mains jointes: Mon fre- |signé à la compagnie du HRIOE Heu rés demandent à la garde la permis-
re, je ne veux que Dieu, faite tout ce Tellier (Montréal) up objectif inter- {sion de grossir les rangs des captifs.
qu'il vous plaira et ce que vous jugez |médiaire; deux pâtés de mes for-| Martel, sept pistolets à la ceinture,
qu'it faut faire. | tifiées flanquant la route à mi-côte. ramasse avee le reste du peloton un
Mais, me direz-vous, Monsieur, puis-] La troupe s'ébranle à la brunante. | énorme butin; cent fusils, vingt mi-
que vous dites que Monseigneur était Elle avance rapidement d'un mille jus- trailleuses, cinq mortiers légers et un
si patient, comment donc se plaignait- |qu'au pied de l’éminence. Puis le pelo- [mortier jourd. De quoi fournir deux
il! de quels termes se servait-il pour |ton de gauche, commandé par le Heu- compagnies. Un beau Coup de filet. En
somme, il n’a pas volé son congé.
Par le capitaine Yvon BEAULNE
(Des Relations extérieures
de l'Armée.)
l'adversaire retranché, le sergeant-
Imajor crie des ordres comme s'il diri-
Un capitaine lève le bras pour lancer
que l’on puisse juger qu'en se plaignant tenant Bernard pelletier (Ottawa) ac-
ü souffrait patiemment? Voici, Mon- |célère sa course, pénètre dans les ou-
‘sieur, les paroles et les termes les plus |vrages, surprend vingt-cinq parachu-
ordinaires: © mon Dieu que ‘je souffre, |tistes, les capture et fauche les autres
ayez pitié de moi, mon Dicu, ô Dieu | aéfenseurs. A droite, le ‘BérReRtMAUOE
d'amour, 6 Dieu de bonté, Ô Dieu de |Jean-Pierre Lepage (Québec) entraine
miséricorde, faités moi , miséricorde, les sections des caporaux Léopold Mar-
mon Dieu, votre sainte volonté soit tel (Québec) et Gérard Boivin (Mont-
faite, Mon Dieu! C'était les plaintes \réal) promus une heure plus tôt.
ordinaires que Se. Grandeur réitérait| Lepage et Martel, emportés par l'élan,
une infinité de fois, les mains jointes |distancent leurs gens et parviennent
0
Pour pardonner il faut avoir souffert.
Pierre l’Ermite
%k + #
L'indulgence est une partie de la jus-
tice. Joubert.
|
++ *%
La paix est fille de la guerre.
‘ Voltaire.
|tification sans qu'on s'en aperçusse, et|
deur ne faisait autre réponse que de
‘les premiers à la redoute. Pour tromper i je musical.
usqu'en fin de, nr ï À Î
, iseptembre à cause des mauvais chemins, i A7 l'affime. Voici les que ques En ‘pluriel en aux. Vantail fait vantaux,
îdes pluies et des conséquences de ces , 4 elle y cOnSACTe et qui ne sont PAS, {ovail, travaux. Quel est celui de vous
! déluges apportaient: ennuis, misères et, ; certes, dénuées d'humour : qui pourrait me citer un autre exem-
‘ chez plusieur snouveaux venus nostal- Si, par exemple, vous placez votre ‘ple?
gie facile à comprendre, mais difficile parapluie dans un porte-parapluies, C£-1 _nfoi, M'sieu.
à réprimer. la indique que votre pépin va changer! _pbanez.
Or donc, nous sommes au premier ; € PrOPHERAIRE® a
janvier 1904, 40 ans passés. Beau soleil si vous Fouvrez brusquemens Cats NE
| ldhiver, routes magnifiques, froid con- rue, cela signifie que l'oeil de quelque | Enfant bien élevé
LU venable. souhaits à l'avenant, petit di- sue court un grand danger. Le petit Tomy dine en ville. On aûmi-
CBK, Watrous, Sask.—540 kles—Emis-,
ner en famille. A 2 heures, départ de; bn TERÈr d'un sue coup, c’est le lre sa tenue correcte. Les plats cireu-
lsions françaises et bilingues pour la: Legal avec toute la ménagerie, deux ne HHeOUbI Le ou deux Cha-|jent. pans son assiette, on met. . un Pe-
| semaine du 10 au 16 décembre 1944 chevaux routiers attelés à un berlot P se a dde ra gâteau. | |
[Les indications horaires Se rapportent | (cutter), Ti-Lou, le chien épagneul, qui | nus M ReTaP ; e | Fière de montrer come il ee pie
\a l'heure avancée des montagnes. la congé pour la circonstance. On suit ï # ; : DUR Re [élevé sa maman lui murmure à Fo-
le sentier (trail) passant par chez le: Rendre un parapluie prêté, équivaut | eine:
vieux Ringuette, sentier qui mène au là déclarer qu'on est un esprit original. | _ Qu'est-ce qu'on dit? ;
é ‘lac des Oeufs long de 5 milles environ ; Couvrir un ami avec la moitié de son! romy fronce le .sourcil, baisse la
| 9h.45 pm. Causerie de l'Heure Domi- ‘éervant de piste de course. On atteint ; personnes vont se mouiller.
nicale par Je R.P. Marcel-Marie Des- (la demeure de M. Gonz. Champagne au see c’est la preuve que
i
|
Î Eh bien!
a —————— —
.. Marmaille. marmots!
Dimanche 10 décembre
! 9h.30 am. Notre Français sur le Vif.
[res et d'une voix lente, profonde:
deux | __Y en à pas beaucoup!
PARUS pied du lac et l'on s'engage dans la rou- | “Sortie Je: mél Avee SOPt oe ee
| 5h.00 p.m. Sérénade pour Cordes. ‘te Tailleur-Steffes, un mille à ouest | C’est le signe infailible qu'il va “5e la Survivan ce est Porgane
10h.00 p.m. Le forum de l’'Heure Domi- au village de Morinville qui se compo- lune journée magnifique. :
des Canadiens français
de l'Alberta.
nicale; les auditeurs qui désirent PO- sait de 4 maisons. Mais, me demandera
ser des questions sont priés de les a-|t-on, pourquoi ne pas suivre la route
dresser à l'Heure Dominicale, Société |Girecte, le highway actuel? Raison bien
“Radio-Cannda, Poste CBK, Watrous, simple: la ligne était tiré
e par les ar-
Saskatchewan. ‘penteurs à travers la fôrêt et c'était
Et qui ne sait quel risque court celui
qui sort sans parapluie! .. |
CARTES D'AFFAIRES
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Lundi 11 décembre ‘tonte
‘12h15 pm. Radio-journal et intermé-. Donc on file dans la ligne voisine
de musical.
quand au sortir d'un détour de la rou-
3h.15 pm. La Fiancée du Commando ite, Ti-Lou, qui avait pris les devants,
4h.30 p.m. Un Homme et son Péché,
[om
‘ls'amène en tout diligence, frétillant,
5h.37 p.m. Résumé des nouvelles de la isautant, Sans doute pour indiquer à son
‘ journée. | maitre quelque chose d'insolite; un petit
| iloup, une perdrix, un gros dogue qui
Mardi 12 décembre menace! Rien de tout cela, mais une
l12h:15 pm. Radio-journal et intermé- Ibande d'enfants qui glissaient en face
ide la maison qu’habitait alors la famille
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| 5h.37 p.m. Résumé des nouvelles de la inaient à coeur joie sur cette nouvelle NI cH OLS BROTHERS | LA PARISIENNE DRUG
journée. couche de neige quand le son des clo- | : | co. LIMITED
| | ‘chettes, annonçant l'approche d'une Machinistes Spécialité de produits français
Mercredi 13 décembre voiture, fit Gétaler en toute hâte les || Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- || Commandes par la poste
112h.15 pm. Radio-journal et intermè- | jeunes glisseurs juste assez pour laisser || facture de machines à moulin à scie | er Te, 26574
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3h.15 pm. La Fiancée du Commando. |course. LE | ENT SR EEE EEE
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Jeudi 14 décembre
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wWatrous, le 28 novembre 1944, : Abhé Barthélemy.
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MERCREDI 6 DECEMBRE 1944
La civilisation chrétienne est gravement
menacée par les agissements communistes
. L'un des écrivains et des orateurs les dont ils ont été l’objet au cours des
plüs influents de l'Amérique du Sud,!lâges, sont toujours demeurés fidèles
Mgr Justavo Franceschi, a déclaré dans |à la langue et à la religion des ancêtres.
une allocution sur “la Pologne et le] “Les enfants furent attaqués perce
monde”, à Buenos Ayres, que “le dra-|qu'ils parlaient leur langue en public.
me de l'histoire se joue actuellement”. [Cette race immortelle fut méprisée par
“Entre l'humanisme catholiques et |tout je monde; mais dans le prière et
l'humanisme communiste, pour autant'la souffrance, ils attendaient patiem-
que chacun des deux demeure in- ment leur heure”
tact, le conflit durera et c’est le point “Sous l'apparence de défendre un
cruciai du drame polonais. À l'heure |méême idéal que celui du Common-
actuelle les deux concepts s'affrontent |wealth Britannique des Nations on
et il reste À savoir lequel des deux va donne aujourd'hui carte blanche à
triompher aujourd'hui, dans l'ordte|VURSS. en Tehéco-Slovaquie, en
temporel”. Yougo-Slavie, en Australie, en Pologne
Le prélat a rappelé la mission his-|et dans les Balkans, Le gouvernement
torique de la Pologne et a montré
comment ce pays se trouve un état
tampon entre le Luthérianisme ger-
main et la Russie Orthodoxe. Il a
rappelé l'histoire de la Pologne, expli-
quant comment les armées de ce pays
allaient au combat contre les Turcs
autrefois en chantant l'Ave Maris Stel-
la et montrant la façon äont la pauvre
Pologne à expérimenté toutes les for-
mes de tyrannie matérielle et morale.
Mais les Polonais, malgré les vexations
dance de toutes ces contrées, mais les
autorités de ces pays devront, au point
de vue moral et doctrinal, se confor-
pagande agira assez bien pour faire
accepter l'absorption de la Pologne par
la Russie Rouge.”
Mgr Franceschi poursuit en décla-
rant que “35 millions de Polonais ca-
tholiques et de Lithuaniens. (peuple
en majorité catholique) sont presque
sacrifiés déjà et vont pratiquement dis-
paraître sans laisser de trace. De plus,
on à pu lire dans les journaux les
——
Le ministre …
(Suite de la page 1)
maréchal Tito qui est, lui aussi, un
communiste reconnu; et ces demandes
couvrent totalement les zones catho-
liques”.
Æt l'éminent écrivain de continuer:
“aussi bien ceux qui prédisent une
passé, a procuré plus d'hommes que
lon avait jamais estimé où même es-
péré, et qui, selon les paroles du mi-
nistre actuel de la Défense nationale, !
à : : nn nouvialle TT Î in io-
n'a pas échoué, — aurait suffit à ce| guerre sociale et internatio
:. inale Aéclanchée par 1 inquié s
stage de la guerre, alors que, d'aprés}, roses . a. ns “au
les rapports les plus autorisés, la vic- | 7"7?S Touges, RARE RaRE
/ : ‘leurs prévisions. Je dois aimer les
toire est certaine, | , . x
communistes parce qu'ils sont mes frë-
J'ai étudié le rapport du colonel res rachetés comme moi par Jésus
Ralston aussi consciencieusemen é| one
sut qu Christ et enfants du même Père dans
Possible et avec la plus profonde sin-! : : ;
les cieux; mais entre leur conception
cérité. He :
, u matérialiste de la vie et du monde,
Je suis demeuré dans les rangs du|péritée d'Héel et de Marx, et l'idéal
gouvernement et je m'en suis tenu spirituel que le Sauveur a imprimé en
fermement à la politique à laquelle iel nous et qui a été propagé et préservé
croyais clairement qu’il s'était ENSasé | par l'Eglise, il ne peut y avoir aucun
russe respectera, en paroles, l'indépen- |
mer aux “ordres”. Et d’aïlleurs la pro- |
demandes de territoire faites par je!
Le Conadien français
et la couronne
britannique
|
(
4
une province plus qu'à une autre.
Toujours, je me suis laissé guider
par l'intérêt: national. Mais il est
vrai que j'ai fait tout en mon possi-
ble pour que tous les Canadiens
comprennent la province de Québec.
Je veux maintenant rappeler que,
sans le peuple canadien-français, le
Canada ne ferait pas partie de l’'em-
pire britannique aujourd'hui, Si le
peuple canadien-français avait a-
dopté la même attitude que celle
des” treize colonies de langue an-
glaise au temps de la guerre de l’in-
dépendance américaine et s'était
allié à ces colonies, le Canada n'exis-
terait pas aujourd’hui. C'est là quel-
que chose que les Canadiens de
langue anglaise ne doivent pas ou-
blier, 11 y a plus. Si les Canadiens
français n'avaient pas résisté par
les armes aux forces qui marchaient
sur le pays, le Canada ne serait pas
aujourd’hui sous la couronne bri-
tannique.”
Le très Hon. M. King.
u
!
I
|
!
Î
i
!
i
}
}
}
i
|
}
Les Américains quittent
Dawson Creek
A
(l
Î Edmonton. — Le major général W.-
W. Foster, commissaire spécial des pro-
jets de défense du nord-ouest, a déclaré
que le service commandé du nord-ouest
| de l'armée des Etats-Unis est en train
d’évacuer Dawson Creek, C.-B. termi-
nus du Chemin de fer du nord de l’Al-
berta.
La ville du nord a connu un dévelop- |
pement grâce à l'armée américaine. |
quand on à commencé la construction |
de la route de l'Alaska.
nm anes
Un chevreuil intéressé
|
Moncton. — Des Passagers qui _—.
“Je n'ai jamais tenté de plaire a |:
La Survivance
. THERIEN
45 ans-de prêtris
j
|
Record établi par un
avion canadien
annoncé qu’un bombardier “Mosquito”
en ‘établi un
Le 28 novembre dernier les élèves de |de fabrication canadienne a étab
: tesse transatlan-
‘j'école Thérien étaient heureux de fêter es Hpinei sé nel Hull ie
le 45e anniversaire de l'ordination sa. | tique. P
| tance de
5 rabpe |nutes pour franchir une dis
ne de ie ps curé, M. l'abbé | 2.230 nn dabrador à D'Caes
I
| iBretagne. :
| Le matin il y eut grand'messe célébrée : =
dans l'église paroissiale.
|
|
Lady Astor se retire
A la séance du soir les paroissiens se PE |
‘rendirent nombreux afin de manifester Londres. — Lady Astor, la première
leur affection et leur gratitude à leur femme à’ siéger au Parlement, où, de-
vénéré pasteur, Unissant leurs aptitudes ipuis vingt-cinq ans, elle représente la
et leurs talents, les élèves exécutèrent lcirconscription de Sutton, à Plymouth, ;
les numéros suivants qui furent bien Îne cherchera pas à se faire réélire,.a-t-
appréciés par l'assistance: on annoncé. ‘
1. Orchestre, Therien School Band:| Cette nouvelle a été annoncée le jour
The Crooked Man; 2. Duo, The Rocking imême. où lady Astor (conservatrice)
Cradle: Louise Christian-Jéanne Rou- [célébrait son 25e anniversaire à la
geau; 3, Saynète, Les Trente Deniers: | Chambre des communes. :
4 Duo, Bicycle Galop: Lilianne Char-
trand et Aurella Meunier; ; 5. Chant, La La F4
ie «st Belle Une fédération des
=
aviculteurs
Vie est Belle et My Native Land: 6.
Récitation, Introïbo: Ghislaine Martin;
Réunis à Montréal à l'occasion de
l'exposition éducative des industries
7. Duo, Click Clack Cuckoo: Lorraine
Bachoïfer et Henri Groleau, A May
avicoles du Québec, les délégués des
différentes branches de cette industrie
Day Dance: Marie Jeloux et Madeleine
ont décidé de se grouper en association
Michaud: 8. Saynète, Les Petites Se-
meuses; 9. Drill, Hoop Drill; 10. Saynè-
sous le nom de “Fédération des aiv-
culteurs autorisés de la province de
te. Here Comes the Bride (Scène 3);
111. Duo, Dance of the June Bugs: Jof-
Québec”. Cette décision a été acceptée
à l'unanimité, lors d'une assemblée
Îfre Groleau et Henri Bouchard: 12,
des couvoirs coopératifs et privés de la
Récitation, Mumps: Aurella Meunier;
13. Duo, Marche Militaire de Schubert:
Marguerite Braconnie; 14. Saynète,
Here Comes the Bride (Scène 2); 15.
Duo. Marching fn School: Aurella
Meunier et Joftre Groleau; 16. Chant,
Gratitude; Adresse: Lilianne Char-
trand; Cadeau: Léo Carle.
M. C.-E. Benoit, du ministère provincial
de l'agriculture.
es Élètes æ | Environ FA0g avilculteurs du Québec
l'école de Thérie n, {9 Signé leur adhésion comme mem-
bre de la nouvelle organisation. On
espère que d'ici beu de temps, près
Progrès des unions
ouvrières
en feront partie.
d'une telle fédération marque un pro-
grès dans le domaine de l'aviculture
québécoise, Parmi les avantages qu'elle
procurera notons l'uniformité qu'elle
créera dans la qualité et dans les prix
des produits de l’industrie avicole. Plu-
Le nombre des membres d'unions ou-
vrières au Canada accuse une augmen-
tation de plus de 85 pc. depuis le com-
mencement de la guerre. C'est ce qui
Londres. — Le ministère de l'Air a
province, tenue sous la présidence &æ |
ns £ . jreconnue. Elle compensera pour l'ou- :
de 95% des agriculteurs de la province o
k : err, peut-on croire, ont laissé ta
On à fait remarquer que la fondation F F ut
No 3
ü | ; L'on. 5
Le communisme, péril grave . ..
des nôtres. ; :
“Leurs travaux dans les divers ser-
(suite de la page 11 ;
ronne de leur gloire, et de la façon s
qui.nous est possible partageons-la. au lvices techniques et auxiliaires des ar-
moins en priant pour eux. Nous au- Imées seraient aussi à mentionner. Si,
rons de la sorte servi admirablement parmi eux, comme dans tous les grou-
notre pays, la cause de la civilisation |pements, il en est auxquels on pour-
chrétienne, et si nous savons entrete- |raient reprocher un manque d'ambi-
nir en nos âmes des sentiments chré-|tion personnelle et une certaine négli-
tiens, nous aurons aussi par là bien |gence du fini de leur oeuvre, les autres
mérité de Notre-Seigneur et Roi, Jésus- |auront mis à l’ordre du jour,notre va-
Christ, “sachant bien, selon l'apôtre lleur militaire, et pourront après la
saint Paul, que libre ou obligé, qui- guerre, défendre. hautement, souligné
conque aura fait le bien, en recevra ide leur courage e& souvent de leur
la récompense du Seigneur”. sang, le nom catholique et canadien-
Le courage des nôtres français”.
“Des Canadiens français, j'en ai ren- | Le cardinal a demandé aux chrétiens
contré partout, parfois perdus et igno- Îde prier chaque jour “pour que Dieu
irés, souvent un peu timides, mais di- accorde la victoire à nos armes, avec
gnes d'éloges et se couvrant de gloire June paix fondée sur la charité et la
même dans les postes les plus obscurs. | justice, parce que cette paix sera la
“Leur courage d’abord est à signaler. |seule durable.”
(Plusieurs officiers de rang élevé m'’en
6nt témoigné. Des assertions précises
et publiques en ont déjà été exprimées. :
Personne n’a pu les contredire. On n'a, |
pour s’en convaincre, qu'à entendre les
lrécits de la tentative de Dieppe, de La maison Eaton célébre, cette se-
ÉUS epole Que le no ea au éraciret de naissan-
à constituer un fer de lance entre les
troupes britanniques et celle des Etats- ‘
Unis, lors du débarquement en France
let aux avant-postes de Caen. Un ba-
taché aux troupes
l
{
Un 75e anniversaire
Fondée à Toronto en 1869, par Ti-
mothée Eaton, un néo-canadien venu
du nord de l'Irlande, elle eut d’humbles
débuts. C'était une petite boutique qui
: … vendait, comme bien d'autres, les ob-
ne SUP Cr ApATHRRES, Partout ges traite jets les plus ordinaires de lingerie, Elle
(de _bravoure héroïques pourarient ue aie rien qui pouvait attirer parti-
FieS Bou Donne , …, ‘culièrement l'attention; les grandes vi-
En Sicile, en Iatlie, au front de l'ou- trines n’existaient pas.
» à été même. Ô ; :
…. He < ns È Mais son fondateur avait pensé à
; j: : # : os quelque chose de mieux et de nouveau:
que r'ignorent point certains comman-
le prix des marchandises était fixe et
[dants quand ils ont un coup décisif à eue te : RiRe
ccomplir, Le 22e Royal Révi + affiché ouvertement: leur qualité de-
at PRE us PR eo vait satisfaire les clients, sans quoi l'ar-
tinue sa gloire, L'audace enjouée des
: : igent versé leur était rendu.
laviateurs de lAlouette est maintenant | C'est sur ces principes que le fonda-
teur de 1a maison Eaton développa son
commerce, et il vit d’autres institutions
jCommerciales les adopter à leur tour
SR ace — pour leur propre compte.
La Suisse et les hostilités La maison Eaton n'a cessé de progres-
PRET ‘ser. Flle vend aujourd'hui à peu près
Londres. — La radio helvétique a dit tous les objets que les clients peuvent
que le conseiller fédéral Karl Kobelt, désirer. Elle à des succürsales dans tou-
chef du département militaire, a décla-
itaillon canadien at
américaines a été proclamé le bataillon
1
ü
bli dans lequel les nécessités de la:
sans D Cette politique était 18 point de contect”. ue
ne Ë a mercredi dernier, He Poursuivant son allocution au “théa. a. ee : A à
Jusqu& mercredi soir. Je ne pouvais à qu Président Alvear”, Mgr Fran- "70500 Ont eu une réception inat-
changer ma décision réfléchie en quel- | tendue. Comme l'avion allait toucher le
ceschi a dit crai perse À
ques minutes. |de A dé pie jS0l. un chevreuil d'un beau poil Iuisant
La conscription, M. le président, peut satellites de la Russie.” arriva Sur la piste et se mit à observer
être justifiée dans des moments de! “Comment, humainement parlant, FAPOAE Après s'être assuré que tout
crise nationale et lorsqu'il s'agit de dé- pourrait-on résister à une telle puis- se Passait bien, le chevreuil Po
Î
fenûre son pays, c'est ce que j'ai dit sance? Quelle nation la combattra et 1°" 565 PAS et rentra dans la forêt,
i
lors du débat sur le biil 80 en 1942, |combien paiera cher l’agresseur éven-
Rs A
Elie aurait pu être justifiée à certaines tuel? Je ne suis pas pessimiste, mes-
périodes de la présente guerre lorsque | sieurs, je suis convaincu que Jd'Eglise | En terminant, le prélat argentin a!
nous étions à eux doigts d'une défaite lest immortelle et qu'une nouvelle chré- [rappelé les mots que Pie XII adressait
Presque certaine. Elle aurait pu avoir ltienté peut surgir, non une nouvelle | récemment aux troupes polonaises pe
sa raison d'être si, au lieu d’un brillant lreligion, mais une nouvelle forme tem- juillet: “Nous esnérais que tous ceux |
succès, le joûr “J" avait été une porelle d'organisation des sociétés chré-|qui conservent dans leur coeur el
cuisante catastrophe. Mais ces jours ‘tiennes: mais jusqu'à ce qu'on puisse étincelle de véritable sentiment humain
sont maintenant passés. Nous n'avons lrérliser cet ordre nouveau, qu'est-ce jet chrétien voudront revendiquer our |
pas le droit de déchirer en deux ce qui va arriver? Ces semaines-ci, ‘ à
c'est le drame capital deile monde
| ces | la Pologne la place qui lui est d
P&ÿS au point où Ia guerre en est ; jours-ci, à : ne
selon les principes de la]
rendue, ‘histoir: : : » vue 6
l'histoire qui se joue”. justice et d’une paix véritable”.
Notre bel assoriiment de bijoux a été
fabriqué Spécialement par des artistes
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ressort des chiffres publiés dans le 33e é dans un discours,
annuaire du ministère du Travail sur
l'organisation ouvrière au Canada.
sieurs autres questions relatives à cetteir
ee)
fs EATON'S Seventy-fifth birthday!
Presidents of
The T. EATON CO. Limited
1869 - 1944 :
ps >
December &th, 1 869. + «+ Timothy Eaton, young gew Canadian from the North of
lreland opens dry goods shop at south-west corner of Yonge and Queen Streets, Toronto. Insigait-
icent little place. Nothing unusual about stock of velvets, dress materials, jackets, bonnets, No
window dressing. But before the day's out, Toronto knows something unique's been started.
CNE PRICE ONLY ..… PRICES IN PLAIN FIGURES. + + GOODS SATISFACTORY OR MONEŸ :
-REFUNDED — it's dream-stuff to these Mid-Victorian shoppers in their tigbt gloves and many petti-
Cats. They're accustomed to having to put up with an unsatisiactory purchase, Accustomed to
. prices in code and the devious practice of “dickering® Accustomed to the shock of quarterly bill:
after three months of blind Shopping. Timothy Eaton's bid for business bas all the drematic elements
of surprise, daring and fine human relationships. Here’s a merchant who puts himself on the side o'
the customer . .… it's the passing from old to modern times in Torunto store-keeping,
TIMOTUY EATON (1869-
Founder
1907)
© Timothy Eaton understood people. lt was his happy destiny 10 serve
succeeding rmultitudes, He lived to see his small dry goods business spread
our and inferwoven with alt the Primary human interesrs of food, clothing.
home-making, recreation, employment and industry. He saw others adopt
his institution of shorter hours and weekly halj-holiday for his store
workers. He was called the father of the Early Closing Movement . .….
Eaton presidents whove followed after him have held fase to his business
and humanitarian principles. |
Ê
4
SIR JOHN C. EATON (1907-1922)
Son of the Founder
3
”
December &th, 1944 e ++ Canada and EATON'S have grown up together. For à
S e to the community. Across the Dominion, from the Atlantic to
supply and service, We record proudly that of the 32,000 men
and women employed in these Stores, Factories, Mait Order and Distributing Warehouses, 5170
have served or are still serving in the Navy, Army and Air Force.
RV. ÆATON (1927-19
Nep of the Founié
< + AA
® Seventy-five years of serving the public in one of the moss favoured lands
on the face of the globe! Serving through peace and wars, through ?ros-
perity and depressions. EA TONS grests the war-scarred future with à
sense 0} high opportunity and mighty responsibility.
| #T.EATON Ca